Vocabulaire architecture

Voici un dictionnaire architecture, BTP, génie civil et bâtiment qui regroupe un ensemble de mots avec leurs définitions.

Si vous recherchez la définition d’un matériau d’un outil, d’une technique… elle est surement dans ce dictionnaire architecture.

Voir aussi : Glossaire Béton

Table of Contents

– A –

Accélérateur de durcissement

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il raccourcit la durée de la phase de durcissement du béton

Accélérateur de prise

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il diminue les temps de début et de fin de prise du ciment dans le béton, en favorisant l’hydratation du liant.

Acoustique

Science des sons, de leur émission, de leur propagation et de leur réception auditive. Par extension, le terme désigne l’ensemble des techniques visant à améliorer la qualité de diffusion des sons au sein de bâtiments ou d’édifices.

Addition

Matériau minéral finement divisé, ajouté au béton pour modifier certaines de ses propriétés. On distingue les additions calcaires, les additions siliceuses, les cendres volantes, les fumées de silice et le laitier de haut-fourneau. Les additions sont normalisées. On distingue : les additions quasiment inertes (de Type I) ; les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent (de type II)

Additions minérales

Poudres d’origine minérale ajoutées au béton pour modifier certaines de ses propriétés. Cela peut être des cendres volantes, des fumées de silice, du calcaire ou du laitier de haut-fourneau.

Adjuvant

Constituant secondaire incorporé à faible dose dans le béton pour en modifier l’une des propriétés : pigment, agent de mouture

Adjuvants

Appelés également additifs, produit chimique incorporé à faible dose (moins de 5 % de la masse du ciment) dans le béton ou le mortier, afin de modifier certaines de ses propriétés. L’incorporation se fait soit avant, soit pendant le mélange, soit au cours d’une opération supplémentaire de malaxage. Selon l’effet recherché, on peut distinguer, trois grandes familles d’adjuvant : les accélérateurs de prise et les accélérateurs de durcissement, ainsi que les retardateurs qui ont chacun une action sur les délais de prise et de durcissement; les plastifiant et les surperplastifiants, qui ont une action sur la plasticité et la compacité; les entraîneurs d’air, les antigels, les antigélitifs et les hydrofuges de masse, qui ont une action sur la résistance aux agents extérieurs.

Affaissement au cône d’abrams

Valeur, exprimée en centimètres, obtenue par un essai normalisé, dit  » essai d’affaissement  » ou  » essai au cône d’Abrams  » (du nom de son inventeur), ou encore  » slump test « , effectué sur un moule tronconique rempli de béton frais.On apprécie ainsi la consistance, donc l’ouvrabilité du béton. Un béton très ferme aura un affaissement inférieur à 3 cm, un béton très plastique (pour voiles et dalles armés), un affaissement supérieur à 16 cm.La Norme européenne NF EN 12350-8 spécifie la méthode de détermination de l’essai d’étalement au cône d’Abrams et du temps t500 pour le béton auto-plaçant. Cet essai ne convient pas lorsque le diamètre maximum des granulats excède 40 mm.

Agent de démoulage

Produit anti adhérent (huile minérale, résine, cire ou autre agent chimique) appliqué à la brosse ou pulvérisé avant le coulage sur les banches, les moules ou les peaux de coffrage, afin de faciliter le décoffrage et la réutilisation des coffrages

Agrégat

Terme impropre, voir granulat.

Aiguille vibrante

voir pervibrateur.

Air entraîné

Bulles d’air microscopiques intentionnellement incorporées au béton lors du malaxage, habituellement par l’utilisation d’agents tensioactifs ; les bulles sont pratiquement sphériques et leur diamètre est généralement compris entre 10 m et 300 m

Air occlus

Vides d’air dans le béton qui ne sont pas intentionnellement créés

Allège

Partie de façade située entre les fenêtres de deux étages différents.

Amortisseur

Elément mécanique limitant l’amplitude des déformations dûes à une vibration par exemple.

Analyse d’incertitude
Procédure systématique permettant de rechercher, puis de quantifier, l’incertitude introduite dans les résultats d’une analyse de l’inventaire du cycle de vie par les effets cumulés de l’incertitude sur les entrants et de la variabilité des données.

Analyse de cycle de vie (ACV)

L’analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode d’évaluation normalisée permettant de réaliser un bilan environnemental multicritère et multi-étape d’un système (produit, service, entreprise ou procédé) sur l’ensemble de son cycle de vie.)

Analyse de l’inventaire du cycle de vie

Phase de l’analyse du cycle de vie impliquant la compilation et la quantification des entrants et des sortants pour un système de produits donné au cours de son cycle de vie

Ancrage

Dispositif constructif permettant de bloquer un élément.

Ancre de levage

Dispositif de levage d’un élément préfabriqué en béton, non saillant et dont la tête apparaît dans une réservation hémisphérique.

Antigel

Adjuvant évitant le gel du béton frais grâce à une accélération de la prise et du durcissement du ciment.

Antigélif

Adjuvant entraîneur d’air protégeant le béton durci contre les effets du gel (éclatements, écaillage)

Antimoine

Composé métallique dont les réserves et le taux d’épuisement servent de référence pour le calcul de l’indicateur d’épuisement des ressources

Apparent (béton)

Béton dont la peau n’est revêtue d’aucun parement qui viserait à occulter son aspect.

Appel d’offres

Document contractuel écrit, qui lie une personne physique ou morale (organisme, administration) à un professionnel (maître d’oeuvre, ingénieur…), à un entrepreneur ou à un groupe d’entrepreneurs chargés d’exécuter pour elle des travaux ou prestations déterminés dans desconditions de prix et de délai convenues à l’avance.

Appontement

Ouvrage d’accostage permettant le chargement et le déchargement des navires.

Architecte

Professionnel diplômé d’une École d’Architecture, l’architecte est le maître d’œuvre de l’acte de construire, et “l’homme de l’art” : il conçoit, pour le compte de tiers, les édifices et bâtiments de toute nature, ou leur transformation, tant sur le plan technique que fonctionnel et esthétique, puis dirige tous les travaux nécessaires à leur réalisation.

Architectonique (béton)

Béton qui, par sa forme, sa teinte et sa texture, participe pleinement de la qualité architecturale d’un ouvrage, par opposition à un béton caché, dont le rôle ne serait que structurel.

Armatures

Éléments en acier noyés dans le béton afin de lui conférer une résistance à la traction. L’ensemble des armatures d’un élément de construction en béton armé constitue le ferraillage.

Armatures en attentes

Longueur d’armature hors du béton destinée à permettre la continuité avec d’autres armatures par recouvrement lors de la reprise de bétonnage.

Arrêt de coulage

Étape du chantier de mise en place du béton. En raison de ses incidences techniques (notamment, des dispositions à prendre pour les armatures) et esthétiques, cette phase est clairement indiquée sur les plans d’exécution.

Autoplaçant (béton) (BAP)

Les bétons autoplaçants ont la particularité d’être suffisamment fluides pour être mis en oeuvre sans vibration. Ils couvrent l’ensemble des classes de résistance et peuvent donc être de haute résistance. Ils contiennent une quantité de fines supérieure à celle des bétons vibrés, et, généralement, des agents stabilisants évitant la ségrégation.

Avant-bec

Poutre métallique, fixée en tête de tablier, qui permet de guider celui-ci lorsqu’il arrive sur une pile

– B –

Ballast

On appelle ballast le lit de pierres, de graviers, ou de granulats concassés durs sur lequel repose une voie de chemin de fer. Il peut être recyclé et utilisé comme matériau de substitution

Banche

Élément modulaire de coffrage, généralement vertical, utilisé pour réaliser des murs, voiles, refends ou, éventuellement, des poteaux.

Banché (béton)

Béton coulé puis généralement vibré entre deux banches de coffrage.

Bande bitumineuse

Bande d’étanchéité composée d’une armature enrobée de bitume. Le bitume est un matériau hydrocarboné noir ou brun foncé, naturel ou provenant de la distillation du pétrole, solide à température ambiante, il devient liquide par élévation de sa température. Son transport et sa mise en œuvre se font généralement entre 150 et 180 °C. Il est utilisé dans des matériaux et produits d’étanchéité.

Bandeau filant

Etroite bande horizontale en saillie

Barge

Bateau plat généralement non motorisé. Un bateau pousseur est utilisé pour l’amener d’un endroit à l’autre.

Bassin de radoub ou cale sèche

Bassin étanche, mis à sec par vidange, permettant l’entretien et la réparation des bateaux.

Bauxite

La bauxite est un minerai d’aluminium, dont le nom vient du village des Baux-de-Provence, où il a été découvert

Bentonite

Variété d’argile servant à constituer des boues bentonitiques, utilisées pour la réalisation de pieux ou de parois moulées à l’intérieur d’une excavation dans le sol. Leur rôle est de colmater le terrain et de s’opposer aux éboulements par contre-pression, grâce à leur forte densité. Utilisées parfois dans certains mortiers ou bétons pour améliorer leur étanchéité.

Béton

Le béton est un matériau de construction formé par un mélange de granulats, de sable, et d’eau aggloméré par un liant hydraulique (ciment), éventuellement complété par des adjuvants et des additions. Ce mélange, qui est mis en place sur le chantier ou en usine à l’état plastique, peut adopter des formes très diverses parce qu’il est moulable ; il durcit progressivement pour former finalement un monolithe. Selon le choix du ciment et son dosage par rapport aux granulats, selon la forme des granulats, selon l’utilisation d’adjuvants, les bétons obtenus peuvent avoir des caractéristiques très diverses. Leur mise en œuvre et leur traitement de surface peuvent également faire varier leurs performances et leur aspect. Le béton est une pierre reconstituée, également appelée « pierre liquide

Béton à composition prescrite

Béton dont la composition est spécifiée au producteur, qui s’engage à la respecter. Les données de base comprennent : l’exigence de conformité à la norme, le dosage en ciment, le type de ciment et sa classe de résistance, le rapport eau/ciment ou la consistance, la qualité des granulats, la dimension maximale des granulats, le type et la quantité des adjuvants et additions (ainsi que l’origine de leurs constituants) . Cette désignation correspond en principe aux bétons produits sur chantier.

Béton à hautes performances

Béton appartenant à une classe de résistance à la compression supérieure à C50/60, s’agissant de béton de masse volumique normale ou de béton lourd, et supérieure à LC 50/55, s’agissant de béton léger. Béton soigneusement étudié (composition, choix des granulats, du liant, des adjuvants, mise en œuvre) afin d’obtenir un haut niveau de performances (meilleure résistance, meilleure ouvrabilité, fluage plus faible, meilleure durabilité)

Béton à propriétés spécifiées

Béton pour lequel les propriétés requises et les caractéristiques supplémentaires sont spécifiées au producteur qui est responsable de fournir un béton qui satisfait à ces propriétés requises et à ces caractéristiques supplémentaires

Béton acidé

Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement chimique par application d’une solution d’acide chlorhydrique. La profondeur de l’attaque varie selon la concentration de la solution et la durée du traitement. Ce dernier doit être suivi d’un rinçage à l’eau pour éviter, notamment, l’éventuelle corrosion des armatures. Le traitement à l’acide peut s’obtenir soit par trempage de l’élément en béton dans un bain acide, soit par décapage des surfaces de béton concernées. Les aspects de surface obtenus vont du lisse au légèrement granuleux.

Béton architectonique

Béton moulé dont le parement n’est ni plan ni lisse, mais présente un relief décoratif obtenu par divers procédés techniques (par exemple, un négatif appliqué sur la peau de coffrage)

Béton armé

Béton dans lequel est incorporée une cage d’armatures (qui améliore le comportement en traction et en flexion du béton)

Béton armé

Le béton de ciment, très robuste face à la compression, est moins résistant à la traction et donc à la flexion, contrairement à l’acier qui offre une très haute résistance à la traction. Le béton armé est un matériau composite obtenu en noyant des armatures d’acier (fils, ronds, barre, treillis soudés etc… dans la masse du béton afin de cumuler les qualités de résistance en compression et en traction

Béton autonivelant (B.A.N.)
Ces bétons, variantes des bétons autoplaçants, ont une composition granulométrique spécialement étudiée pour un étalement fluide. Ils permettent d’obtenir des dallages à surface lisse sans vibration ni surfaçage (action de rendre plane une surface)

Béton balayé

Béton utilisé pour les sols, dallages ou chaussées ayant subi, avant durcissement, un traitement mécanique superficiel par brossage ou balayage.

Béton banché

Béton coffré à l’aide de banches

Béton blanc

Béton de teinte claire dont le liant est du ciment blanc et qui comporte également des sables blancs, auxquels sont éventuellement ajoutés des fines blanches

Béton bouchardé

Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement mécanique par martelage à l’aide d’un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la profondeur de frappe et le type de boucharde utilisé. 2. On peut également boucharder au rouleau une chape.

Béton brossé

Aspect de surface obtenu sur béton frais par passage d’une brosse à poils durs faisant apparaître partiellement les granulats et formant sur la surface de fines cannelures

Béton brut

Béton dont le parement est de couleur claire, du fait que l’ensemble de ses constituants sont de teinte claire.

Béton clair

Béton dont le ciment et les autres constituants – éléments fins, sables, granulats – sont tous de teinte claire.

Béton coloré

Béton dont le parement est teinté par l’incorporation de pigment dans la formulation.

Béton de masse volumique normale

Béton dont la masse volumique est supérieure à 2 000 kg/m3 mais inférieure ou égale à 2 600 kg/m3

Béton de propreté

Béton maigre, étalé sur le sol naturel ou en fond de fouilles pour réaliser une aire de travail plane

Béton désactivé

Aspect de surface obtenu par pulvérisation d’un désactivant juste après la mise en œuvre du béton. La surface est ensuite décapée au jet d’eau ou brossée pour faire apparaître les granulats

Béton durci

Béton à l’état solide, après prise et en cours de durcissement, ayant acquis une résistance

Béton étuvé

Béton dont on a accéléré la prise et le durcissement en le chauffant dans une ambiance humide (c’est l’étuvage). Ce procédé, généralement destiné à la fabrication d’éléments industrialisés, permet de réduire les délais de décoffrage

Béton fibré

Matériau composite formé de béton ou mortier mélangé avec des fibres de diverses natures (polypropylène, métallique, verre filé, carbone, etc.), dont la section est de l’ordre du millimètre et la longueur de quelques centimètres et destinées à constituer un maillage d’armature et à améliorer les caractéristiques de cohésion et de résistance à la fissuration.

Béton fibré à ultra-hautes performances (B.F.U.H.P.)

Béton composé de sables, ciment, fumées de silice et micro-fibres métalliques ou de synthèse. Ses performances mécaniques, sont de l’ordre de 200 MPa (une résistance 6 fois plus élevée qu’un béton normal avec une durabilité elle aussi plus élevée) .

Béton frais

Béton dans la phase qui suit le malaxage et précède la prise, c’est-à-dire dans un état plastique qui permet son transport et sa mise en place. On apprécie l’ouvrabilité d’un béton durant cette phase, en soumettant un échantillon à un essai d’affaissement au cône d’Abrams

Béton grenaillé

Béton dont la peau a subi, après durcissement, une projection de grenaille (petites billes d’acier de dimension inférieure à 1 mm)

Béton grésé

Béton dont la peau a subi, après durcissement, un grésage, c’est-à-dire une abrasion à la meule. Ce procédé uniformise le parement en supprimant les irrégularités superficielles dues au coffrage. Le grésage est l’une des premières opérations du processus de polissage

Béton gris

Béton dont le parement brut est de couleur grise, principalement du fait de la couleur du ciment. C’est la couleur des bétons courants.

Béton imprimé

Béton frais sur la peau duquel on a appliqué un colorant puis une matrice pour reproduire en négatif le motif qu’elle porte en positif ; on peut ainsi obtenir, par exemple, un effet de pavés à la parisienne

Béton lavé

Béton dont la peau a subi, avant durcissement, un lavage par jet d’eau à faible pression, qui enlève la laitance superficielle et dégage les granulats.

Béton léger

Les bétons légers ont une masse volumique comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 ; ils ont un caractère caverneux (bétons cellulaires) ou bien utilisent des granulats légers (argile expansée, vermiculite, polystyrène, particules de bois…). Dans le bâtiment ils sont utilisés pour alléger des structures, pour des chapes légères en rénovation, et l’isolation thermique et phonique.

Béton lourd

Béton dont la masse volumique dépasse 3 000 kg/m3 et peut atteindre 6 000 kg/m3 (contre 2 300 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l’usage de granulats très denses. Les bétons lourds sont utilisés notamment pour la réalisation de lests ou la protection contre les rayons radioactifs

Béton poli

Béton dont la peau a subi, après durcissement, des meulages successifs de plus en plus fins, généralement suivis d’un bouchonnage et de l’application d’un produit de protection. Si l’on dépasse quatre passes, on parle de  » poli marbrier « , qui permet l’obtention d’une surface parfaitement lisse et brillante.

Béton poncé

Parement, obtenu par abrasion superficielle de la surface à l’aide d’une meule, dégageant partiellement les sables

Béton précontraint

Béton qui a subi une mise en compression lors de sa fabrication, et avant son durcissement. Cela lui permet de résister à la traction et à la flexion. La technique de précontrainte a été mise au point dans les années trente par Eugène Freyssinet. La précontrainte, qui est pratiquée sur le site en génie civil et pour des éléments de construction de grande portée, peut être mise en oeuvre par pré ou post-tension de câbles d’acier

Béton préfabriqué

La technique du béton préfabriqué ou du béton manufacturé permet d’accélérer la vitesse de construction. Elle consiste à mouler et préparer des pièces de béton en atelier ou à proximité du chantier et à les acheminer ensuite sur le chantier.

Béton prêt á l’emploi (BPE)

Béton frais préparé dans une centrale à béton, généralement extérieure au site de construction. Il est livré sur le chantier, dans des camions toupies, malaxé et prêt à être coulé

Béton projeté

Béton propulsé, après malaxage par voie mouillée, ou par voie sèche, sur un support sous forme de jet, en couches successives. Il permet de réaliser les formes les plus complexes (dômes, coques, etc.). Il est également souvent utilisé dans les travaux souterrains.

Béton propreté

Béton maigre (c’est-à-dire peu dosé en ciment), étalé sur le sol naturel ou en fond de fouilles pour réaliser une aire de travail plane et non terreuse

Béton réfractaire

Béton pouvant résister à des températures très élevées (jusqu’à 1 800 °C). Sa formulation fait appel à des ciments et à des granulats réfractaires. Il est utilisé par exemple pour réaliser des parois intérieures de fours ou des cheminées

Béton sablé

Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement mécanique d’érosion plus ou moins profonde par sablage

Béton taloché

Aspect de surface obtenu sur béton frais par passage d’une taloche

Bétonnière

Machine servant à fabriquer sur le chantier du béton. Elle comporte une cuve, tournant sur un axe horizontal ou faiblement incliné, où sont mélangés les constituants du béton. Le mélange ainsi obtenu est ensuite mis en place à l’intérieur des coffrages

BHP

Abréviation pour  » béton à hautes performances « . Ce béton – rendu par sa formulation particulièrement compact, donc de faible porosité – présente une résistance mécanique de 60 à 120 MPa et une durabilité très supérieures à celles des bétons courants.

Bilan carbone

Méthode mise au point par l’ADEME pour comptabiliser les émissions de Gaz à Effet de Serre d’une activité ou d’une entreprise, à partir de données facilement disponibles

Biodiversité

Diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques (Petit Larousse 2001)

Biomasse

La biomasse est l’ensemble des matières organiques qui peuvent devenir des sources d’énergie. C’est la fraction biodégradable : des produits, déchets et résidus de l’agriculture, de la sylviculture et de leurs industries connexes, des déchets et résidus végétaux de l’industrie

Bloc béton

Élément de construction pour maçonnerie, de forme parallélépipédique, couramment appelé  » parpaing « . Un bloc creux pèse environ 20 kg, pour des dimensions de 20 x 20 x 50 cm.

Bouchonnage

Opération intermédiaire du polissage et du sablage de la peau du béton après durcissement, qui consiste à boucher avec une pâte de ciment les petites cavités qui seraient apparues lors de ce traitement de surface.

BPE

Abréviation pour  » béton prêt à l’emploi « . Béton frais préparé dans une centrale à béton, généralement extérieure au site de construction. Il est livré sur le chantier, dans des camionstoupie, malaxé et prêt à être coulé.

Brise lame

Ouvrage de défense longitudinal des côtes, pour les protéger des actions de la mer en amortissant la houle. Il est constitué d’enrochements ou de blocs en béton.

BUHP sigle.

Abréviation pour  » béton à ultrahautes performances « . Béton qui représente un exemple de l’évolution la plus récente du matériau, composé de sables, ciment, fumées de silice et de micro-fibres métalliques ou de synthèse. Ses performances mécaniques, très élevées, sont de l’ordre de 200 MPa. Il est également nommé béton fibré ultraperformant (BFHP)

Bullage

Défaut de surface caractérisé par la présence de petites cavités sur la peau du béton à l’issue du décoffrage, lié à la persistance de bulles d’air dans le mélange

Bureau d’etudes technique (B.E.T)

Entreprise, société ou service chargés des études, des calculs et de la réalisation des plans, dans un ou plusieurs corps d’état ou domaines techniques.

Bureau des méthodes

Département de l’entreprise où les ingénieurs et techniciens décident des méthodes de réalisation les plus adaptées à la construction de l’ouvrage. Ils organisent également le chantier et prévoient toute la logistique nécessaire.

Bureaux d’etudes

Département de l’entreprise où les ingénieurs et techniciens conçoivent l’ouvrage. Ils produisent les notes de calculs justifiant les choix techniques et technologiques, ainsi que tous les dessins d’exécution, nécessaires à la réalisation de l’ouvrage

Bureaux de contrôle

Entreprise habilitée à assister, sur contrat, des maîtres d’ouvrage ou maîtres d’oeuvre. Ils vérifient d’une part, la conformité des solutions proposées par le B.E.T. avec la réglementation en vigueur et d’autre part, leur mise en oeuvre sur chantier. Le bureau de contrôle, en intervenant, engage sa responsabilité au même titre que le maître d’oeuvre

Bureaux d’etudes spécialisés

Les bureaux d’études techniques (B.E.T.) sont chargés de la conception des ouvrages. Ils peuvent être spécialisés dans le conseil et l’assistance technique aux maîtres d’ouvrage ou aux maîtres d’oeuvre. Certains B.E.T., chargés d’opérations particulières, sont appelés bureaux d’ingénierie. Leurs effectifs peuvent atteindre plusieurs centaines de personnes.

– C –

Câble de précontrainte

Câble en acier utilisé pour précontraindre le béton

Cabochon

Petit élément décoratif inséré dans une façade

Cage d’armatures

Ensemble des armatures préalablement montées, mis dans le coffrage avant bétonnage

Cahier des charges

Document descriptif d’un ouvrage. Cette description porte sur les fonctionnalités à respecter. Il peut également proposer ou imposer certaines solutions technologiques et les performances minimales des matériaux à employer.

Caisson

Structure en béton armé à section creuse monocellulaire ou multicellulaire, de forme carrée, rectangulaire, trapézoïdale, circulaire… Les caissons sont en général préfabriqués à terre, mis à l’eau, acheminés par flottaison, échoués à leur position définitive et ballastés (par remplissage d’eau ou de sable pour résister aux effets de la houle). Mis côte à côte, ils permettent de constituer des digues.

Calage d’armatures

Opération consistant à positionner les armatures conformément aux plans d’exécution afin que, lors du coulage, elles ne bougent pas, leur garantissant ainsi un enrobage suffisant. On a recours à de petites pièces en béton ou en plastique – nommées  » cales « , ou encore  » distanciers  » – qui sont ensuite noyées dans le béton. Dans des cas très particuliers, les cages d’armature peuvent être suspendues pour éviter tout contact avec le coffrage ou le moule.

Cale de halage

Plan incliné sur lequel on entretient à sec un bateau.

Calepinage

Établissement d’un calepin, c’est-à-dire d’un ensemble de dessins où sont réglés, pour les murs, l’implantation des divers joints et trous de serrage des banches, ainsi que les éventuelles plages d’enduit ; pour les sols, l’organisation des dalles et joints

Camionnage

Transport par camion. Le préfabricant devra charger au mieux les plateaux des camions pour diminuer ses coûts de transport tout en prenant en compte l’ordre de livraison des pièces déterminé par l’avancement de la construction de l’ouvrage

Capacité portante

Ce que peut supporter l’élément en termes d’efforts

Capillaire

Petit canal tubulaire (de la largeur d’un cheveu, d’où son nom) présent à l’intérieur d’un matériau. Les capillaires forment un réseau très ramifié reliant entre elles les petites cavités internes au matériau, lui donnant ainsi son caractère de plus ou moins grande porosité

Capillarité

Phénomène physique se traduisant par la progression d’un liquide à travers les canaux les plus fins d’un corps ou dans des tubes fins ; ce phénomène est dû à la tension superficielle d’un liquide au contact d’une paroi.

Carbonatation

Réaction spontannée du CO2 atmosphérique sur la Portlandite issue de l’hydratation du ciment, ainsi que sur les C-S-H et conduisant à la formation de CaCO3

Caverneux drainant (béton)

Béton dont la formulation comporte peu ou pas de fines, ce qui provoque un enrobage partiel des granulats par le liant, donc la formation de vides d’air. Le béton devient dès lors poreux et drainant.

CCTP

Cahier des Clauses Techniques Particulières, il s’agit d’un descritif complet et détaillé de l’ouvrage à réaliser. Le C.C.T.P. est produit par le maître d’oeuvre et fait partie du D.C.E. (dossier de consultation des entreprises)

Cellulaire

Béton léger, constitué de mortier (mélange de sables et de ciment) dans lequel ont été créées artificiellement des bulles de gaz, ce qui a pour effet de l’alléger et d’améliorer sa résistance thermique. Il est produit industriellement en blocs ou en panneaux. Son poids spécifique est de 500 à 600 kg/m3 (au lieu de 2 300 kg/m3 pour un béton courant).

Cellule photovoltaïque

Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière, génère une tension électrique Volt : leur sensibilité à la lumière permet de produire de l’électricité. Le courant obtenu est un courant continu et la tension obtenue est de l’ordre de 0,5 V

Cendres volantes

Les cendres volantes sont des matériaux minéraux finement divisés, issus de la précipitation électrostatique ou mécanique de particules minérales contenues dans les fumées des chaudières alimentées au charbon pulvérisé. Ce sont donc des matériaux pulvérulents, de texture majoritairement vitreuse et de composition silico-alumineuse ou silico- calcique. Les cendres siliceuses ont des propriétés puouzzolaniques et les cendres calciques peuvent posséder des propriété hydrauliques et /ou pouzzolaniques. Les cendres volantes sont utilisées soit addition au béton, soit comme constituant principal autre que le clinker dans les ciments et contribuent ainsi à la réduction des émissions de CO2. Elles peuvent être utilisées dans certains ciments de types CEM II, IV, et V. (Voir NF EN 197-1 pour plus de détails).

Centrale à béton

Equipement fixe de production industrielle de béton prêt à l’emploi (BPE) ou de béton fabriqué sur chantier

Chaînage

Élément de construction en béton armé, qui solidarise les parois et les planchers d’un bâtiment. On distingue le chaînage horizontal, qui ceinture chaque niveau au droit des planchers, et le chaînage vertical, employé aux angles d’une construction et au droit des refends.

Chape

La chape est une couche de mortier d’épaisseur limitée (15 à 50 mm) reposant sur un support (dalle, dallage, etc.). Elle est destinée à obtenir des surfaces planes et reçoit généralement un revêtement (carrelage par exemple)

Charges de service

Efforts qui seront appliqués sur l’ouvrage lors de son utilisation. Cette utilisation est décrite dans le cahier des charges. On doit se référer à une règlementation donnant les types de charges à prendre en compte et leur intensité suivant l’ouvrage concerné, et sa situation géographique.

Chaux

La chaux est un liant obtenu par la calcination de calcaires plus ou moins siliceux. Les chaux se divisent en 2 catégories, selon que leur prise s’effectue sous l’action du gaz carbonique de l’air (chaux aérienne) ou sous l’action de l’eau (chaux hydraulique). La chaux aérienne est surtout utilisée dans les enduits de parement traditionnels, les mortiers de jointoiement et les badigeons au lait de chaux. Quant aux chaux hydrauliques, la présence d’argile leur donne des propriétés proches de celles des ciments, et peuvent par exemple être utilisées en sous-enduits et enduits

Chef de chantier

Le chef de chantier s’occupe principalement de gérer l’intervention des différents ouvriers sur le chantier et seconde le conducteur de travaux dans la gestion du chantier

Cheminée de coulage

Espace réservé dans le ferraillage d’un élément de construction en béton pour permettre le passage du manchon de la benne à béton.

Chevalet

Support réalisé en tubes métalliques permettant de stocker des panneaux en béton préfabriqué, dans une position quasiment verticale. Ce mode de stockage permet de réduire la place nécessaire pour stocker

Ciment

Au sens large, le ciment est une matière pulvérulente formant avec l’eau une pâte liante capable d’agglomérer en durcissant des substances variées (Larousse 2002). Dans le présent contexte, le terme de ciment désigne par défaut un liant hydraulique, i.e. qui fait prise au contact de l’eau par hydratation, dont la composition est régie par la norme EN 197.1. Il existe des ciments spéciaux qui possèdent des propriétés spécifiques de prise ou de résistance : ciment alumineux fondu, ciment prompt naturel…régis par des normes spécifiques. Le ciment est gris le plus souvent mais il existe des ciments blancs composés à partir de matières premières sans oxyde de fer.

Cire

voir décoffrant.

Clair (béton)

Béton dont le parement brut est de teinte claire, par utilisation de ciment et d’autres constituants – éléments fins, sables, granulats – tous de teinte claire.

Classe d’environnement

Élément d’un classement normalisé permettant d’apprécier l’agressivité physique et chimique d’un environnement auquel les constructions en béton sont exposées.

Classe de resistance d’un ciment

La classe de résistance d’un ciment est la valeur minimale de résistance à la compression (exprimée en MPa), mesurée sur éprouvettes 4x4x16cm, 28 jours après leur confection et conservées dans l’eau à 20°C. Il existe trois classes de résistance courante d’un ciment, 32,5 42,5 et 52,5 définies dans la norme NF EN 197-1. À chaque classe de résistance courante correspondent trois classes de résistance à court terme : une classe de résistance à court terme ordinaire, notée N, une classe de résistance à court terme élevée, notée R, et une classe de faible résistance à court terme, notée L. La classe L est uniquement applicable aux ciments CEM III qui sont alors des ciments de haut fourneau à faible résistance à court terme.

Clavetage

Liaison de deux éléments en béton armé préfabriqués à l’aide d’armatures en attente et d’une partie commune coffrée et coulée en place

Clef de voûte

Elément situé au point haut d’une arche servant à bloquer l’ensemble.

Clinker

Le clinker Portland est le constituant principal hydraulique des ciments courants, il est obtenu par calcination (1450 °C) d’un mélange de matières premières, composé d’environ 80 % de calcaire et 20 % d’argile, (farine crue, ou pâte) contenant des éléments couramment exprimés en oxydes CaO, SiO2, Al2O3, Fe2O3 et de petites quantités d’autres matières. La farine crue ou la pâte, sont finement divisées et intimement mélangées, et donc homogène. Le clinker Portland est un matériau hydraulique qui doit être constitué d’au moins deux tiers en masse de silicates de calcium (3CaO • SiO2 : C3S et 2CaO . SiO2: C2S), la partie restante étant constituée de phases contenant de l’aluminium et du fer: C3A et C4AF, et de chaux libre (CaO) ne dépassant pas 2%. Le rapport massique (CaO)/(SiO2) ne doit pas être inférieur à 2,0. La teneur en oxyde de magnésium (MgO) ne doit pas dépasser 5,0 % en masse.

Clinkerisation

Ensemble des réactions physico-chimiques à hautes températures conduisant à la formation du clinker. Il s’agit des réactions de déshydratation et deshydrolylation (150-800°C) puis de décarbonatation (950-1100°C) des minéraux constitutifs du cru de cimenterie. Il s’ensuit une période de réactions en phase solide avec la formation du C2S et des aluminates (C3A+C4AF) et enfin une fusion partielle avec apparition du C4AF + C3A liquide, ce qui permet la formation du C3S et aboutir à la formation des cinq phases hydrauliques constituant le clinker: C3S, C32S, C3A, C4AF et CaO résiduel après refroidissement.

Cloison

Une cloison est une paroi légère, qui sert à diviser un espace intérieur. Elle est très souvent réalisée à l’aide de plaques de plâtre. On distingue les murs et les cloisons. Les murs sont porteurs (c’est-à-dire qu’ils soutiennent les structures supérieures), alors que les cloisons ne sont pas porteuses

Co-incinération

Dans une logique d’écologie indutrielle, la co-incinération consiste à utiliser des déchets comme combustibles de substitution. Les déchets des uns deviennent ainsi les combustibles des autres

Co-produit

L’un quelconque de deux produits ou plus issus du même procédé élémentaire (selon l’ISO 14041). Toute substance ou matière, générée au cours d’une étape industrielle et valorisée, est considérée comme étant un co-produit.

CO2

Constituant normal atmosphérique à hauteur de 400ppmv. Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz à effet de serre. Il est produit notamment lors de la combustion de composés organiques et lors de la respiration des êtres vivants et des végétaux. L’industrie cimentière émet naturellement du CO2 : 60 % des émissions sont dues à la transformation physico-chimique des matières premières à haute température, 40 % résultent de la combustion pour alimenter le four de la cimenterie à 1500 °C

Coffrage

Un coffrage est un moule provisoire préparé pour couler le béton d’un ouvrage, puis retiré après la prise et le durcissement du béton. Il est disposé de manière à supporter le poids ou la pression du béton sans aucune déformation

Coffrage glissant

Coffrage mobile permettant de couler en continu un ouvrage en béton par glissement le long de la paroi déjà réalisée

Compacité

Opération consistant à tasser mécaniquement un béton, par vibration ou pilonnage, afin d’éliminer les vides présents dans le mélange, donc d’en augmenter la compacité.

Compactage

Opération consistant à tasser mécaniquement un béton, par vibration ou pilonnage, afin d’éliminer les vides présents dans le mélange, donc d’en augmenter la compacité.

Compagnon

1. Nom usuel de l’ouvrier qualifié du bâtiment. 2. Composant Elément constitutif d’un matériau ou d’un système constructif

Composition (béton)

voir formulation.

Compression

Mode de travail d’une poutre soumise à des forces (ou actions mécaniques) qui tendent à raccourcir la poutre suivant son axe

Concassage et broyage

Le concassage est une des phases de production des granulats : après le scalpage, qui permet de trier les éléments indésirables (argile, etc), les matériaux sont concassés et broyés, c’est-à-dire fractionnés en petits morceaux

Concession

Gestion et exploitation d’un service public (de l’état ou d’une collectivité locale) cédées par contrat à un organisme privé.

Concours

Compétition entre concepteurs sur la base d’un cahier des charges qui laisse plus ou moins de place à l’initiative et à la créativité. Un jury compare les projets soumis, effectue la sélection et désigne le lauréat

Conducteur de travaux

Le conducteur de travaux est le responsable d’un chantier, ou de plusieurs chantiers ; il est secondé par des chefs de chantier, et éventuellement par des conseillers spécialisés coordinateur, ingénieurs).

Cône de Marsh

Appareil permettant de mesurer la viscosité, c’est-à-dire la capacité à s’écouler d’un coulis de ciment.

Constituant du béton

Elément entrant dans la formulation d’un béton : ciment, granulat, eau adjuvant ou addition et pigment

Constituant du ciment

Ensemble de matériaux définis par la norme NF EN 197-1 entrant dans la composition du ciment dans une proportion variant selon le type de ciment et le type de constitiants. On distingue les constituants principaux (6 à 100%), les constituants secondaires( 0 à 5%), le régulateur de prise et les additifs (0 à 1%). Les différents constituants principaux sont le clinker Portland, le laitier de haut-fourneau, les pouzzolanes naturelles, les cendres volantes, les schistes calcinés, les calcaires, les fumées de silice. (voir NF EN 197-1).

Construction durable

La construction durable consiste à limiter l’impact des bâtiments sur l’environnement, tout en leur garantissant une qualité supérieure en matière d’esthétique, de durabilité et de résistance. Elle prend en compte tout le cycle de vie des ouvrages, du choix des produits initiaux jusqu’à leur démolition et recyclage. Construire durable signifie notamment : utiliser des matériaux recyclables pour préserver les ressources naturelles, optimiser l’inertie thermique des bâtiments, intégrer des sources d’énergies renouvelables dans la conception du bâtiment

Convenance (épreuve de)

Ensemble d’essais ayant pour but de vérifier a priori qu’un béton – défini par sa formulation et fabriqué, transporté et mis en oeuvre dans les conditions du chantier – satisfera aux exigences précisées dans le marché. Cette épreuve n’est pratiquée que pour les ouvrages de génie civil.
Contrainte
Densité de répartition d’une force (en Newton) sur une surface (mètre carré), se mesure en pascal. Contrôle technique voir Bureaux de contrôle

Convenance (épreuve de)

Ensemble d’essais ayant pour but de vérifier a priori qu’un béton – défini par sa formulation et fabriqué, transporté et mis en oeuvre dans les conditions du chantier – satisfera aux exigences précisées dans le marché. Cette épreuve n’est pratiquée que pour les ouvrages de génie civil.

Corniche

Partie saillante, dans notre cas, fixée le long du tablier.

Corrosion des armatures

Phénomène chimique d’oxydation altérant la surface des armatures d’acier dû, soit à une trop grande porosité du béton, soit à un enrobage insuffisant.

Coulis de ciment

Mélange fluide de ciment, d’adjuvants et d’eau destiné au remplissage des joints et des fissures, ou à l’injection dans des gaines de précontrainte.

Coulure

Défaut d’aspect d’une paroi en béton, due au ruissellement des eaux salies sur une façade.

COV

Les Composés Organiques Volatils (butane, propane, éthanol…) entrent dans la composition de nombreux produits courants comme les carburants, les peintures, les colles… Les COV regroupent une multitude de substances qui sont toujours composées de l’élément carbone auquel s’ajoutent d’autres éléments tels que l’hydrogène, les halogènes, l’oxygène, le soufre. Ils se vaporisent à une température relativement basse et peuvent contaminer l’ai

CP

Notation normalisée de ciments à teneur en sulfures limitée. Ces ciments sont essentiellement utilisés pour les bétons précontraints.

Criblage

Le criblage intervient après le concassage et le broyage. Il s’agit de passer les graviers au crible, au tamisage, afin de purifier et d’homogénéiser le mélange et d’obtenir le niveau de granularité souhaité

Cru

Le cru est un mélange de roches finement broyées, délayées avec de l’eau. Il est dosé et homogénéisé avant d’être introduit dans le four pour fabriquer du ciment.

Culée

Appui d’extrémité de l’ouvrage, qui est généralement là pour reprendre les poussées horizontales dues à des freinages par exemple

Cure

Opération de protection du béton consistant à le maintenir dans l’état d’humidité nécessaire à son durcissement pour éviter sa dessiccation. La cure doit être mise en œuvre dès les première heures et maintenue jusqu’à plusieurs jours après le coulage

Cycle de vie

Le cycle de vie d’un produit ou d’un service est une série d’étapes prenant en compte toutes les activités qui entrent en jeu dans la fabrication, l’utilisation, le transport et l’élimination de ce produit ou service

– D –

Déchet

Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon [article L 541-1.II du Code de l’Environnement]

Déclaration d’utilité publique

Acte administratif affirmant l’intérêt de la réalisation d’un ouvrage et déclenchant le début des procédures (achat des terrains nécessaires par exemple)

Déclaration environnementale

Revendication indiquant les aspects environnementaux d’un produit ou d’un service (selon l’ISO 14020). La déclaration environnementale peut être une affirmation, un symbole ou graphique qui indique un aspect environnemental d’un produit, d’un composant ou d’un emballage (ISO 14021).

Décoffrage

Opération d’enlèvement des coffrages dans lesquels a été coulé le béton, après durcissement de celui-ci. Démoulage

Décoffrant

Produit anti-adhérent – huile minérale, résine, cire ou autre agent chimique – appliqué à la brosse ou pulvérisé avant le coulage sur les banches ou peaux de coffrage, afin de faciliter le décoffrage et la réutilisation des coffrages. Démoulant.

Décompte

Opération comptable consistant à rémunérer les entreprises suivant les travaux déjà réalisés par chacune d’elles

Déformation

Rapport entre la variation des caractéristiques géométriques d’une poutre soumise à des forces et sa longueur initiale. Elle est souvent exprimée en %

Dépouille

Légère inclinaison donnée aux faces latérales d’un moule ou d’un coffrage, afin de faciliter le démoulage

Désactivant

Produit répandu sur un béton frais après mise en œuvre, afin de ralentir fortement la prise en surface en vue d’obtenir un béton à gravillons lavés ou apparents

Désactivé (béton)

Béton, soit coulé dans un coffrage sur la peau duquel on a appliqué un produit désactivant, soit lorsqu’il est coulé à plat, à la surface duquel on a appliqué, à l’état frais, un tel produit. La prise du béton est ainsi retardée en surface, ce qui permet de mettre à nu superficiellement les granulats, par lavage à l’eau puis brossage.

Dessication

Phénomène d’évaporation de l’eau contenue dans un béton. Cette phase ne doit pas intervenir trop vite, afin de ne pas interrompre les processus de prise et de durcissement.

Développement durable

La Commission mondiale sur l’environnement et le développement le définit ainsi : « c’est un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » (rapport Brundtland, ONU, 1987). L’objectif du développement durable est de concilier 3 enjeux majeurs : la performance économique, les conséquences sociales de l’action de l’entreprise (au niveau des collaborateurs, des fournisseurs, des clients, mais aussi des communautés locales), les aspects environnementaux (comment rendre compatibles l’activité de l’entreprise et le maintien des écosystèmes)

Devis descriptif

Document préparatoire à l’établissement du devis estimatif, présentant l’inventaire des travaux à réaliser (détaillés dans le C.C.T.P.)

Devis estimatif

Document présentant les prix des ouvrages à réaliser, détaillés dans les devis descriptif et quantitatif.

Devis quantitatif

Document préparatoire à l’établissement du devis estimatif, présentant l’inventaire des matériaux et produits (détaillés dans le C.C.T.P.) à mettre en œuvre

Digue

Ouvrage de protection des zones portuaires contre la houle et les courants. Elle est en général constituée d’un noyau en tout venant, recouvert par des couches d’enrochements ou des blocs préfabriqués en béton de forme parallélépipédique ou des tétrapodes. Elle est surmontée généralement d’une dalle en béton qui facilite la circulation sur l’ouvrage. Une digue, selon sa conception, peut être accostable, insubmersible ou partiellement submersible.

Dilatation thermique

Allongement d’un élément dû à une augmentation de température.

Dimensionner

Déterminer par le calcul les dimensions d’une structure.

Diorite

Roche magmatique de profondeur

Dormante (phase)

Étape préalable à la prise du ciment, après son gâchage à l’eau. Pendant une durée qui va de quelques minutes à quelques heures, la pâte semble rester inchangée.

Drainant

Béton, utilisé en dallage ou en revêtement de chaussée, suffisamment poreux pour absorber l’eau de pluie et prévenir la formation de flaques.

Ductilité

La ductilité désigne la capacité d’un matériau à être étiré, étendu, courbé ou déformé sans se rompre. Un matériau ne possédant pas cette qualité est dit fragile

Durabilite

Qualité caractérisant la tenue dans le temps sans altération ni détérioration d’un matériau.

Durcissement

Étape dans l’évolution des mortiers et bétons : après la prise, le matériau passe de l’état plastique à l’état solide et acquiert sa résistance.

Durée de vie typique

Période de référence utilisée dans la définition des unités fonctionnelles des produits. Cette valeur intègre l’entretien et d’éventuelles réparations du produit de construction. Elle est une estimation faite par le fabricant à partir de valeurs d’usage. Elle correspond à la durée de vie du produit pour un usage normal et avec un entretien normal. Elle est découplée de tout système de garantie même si la valeur doit être justifiée par le fabricant. Abrev. DVT

Dynamique

Etude du mouvement d’un élément sous l’influence des forces qui lui sont appliquées

– E –

E/c

Grandeur exprimant le rapport entre le poids d’eau de gâchage et le poids de ciment d’un béton.

Eau de gâchage

Eau incorporée au mélange liant et granulats afin d’enclencher sa prise et de conférer au béton sa plasticité, donc son ouvrabilité. La qualité de l’eau de gâchage doit répondre à la norme NF EN 1008.

Eau efficace (teneur en eau efficace)

Quantité d’eau théoriquement disponible pour l’hydratation du ciment. Elle est égale à la différence entre la quantité d’eau totale contenue dans le béton frais et la quantité d’eau absorbable par les granulats

Ecluse

Ouvrage permettant à un bateau de franchir des dénivellations. Elle est située entre deux plans d’eau de niveaux d’eau différents. Dans un aménagement portuaire, elle permet le passage des bateaux du niveau de la mer qui peut être variable en fonction des marées, à des bassins où le niveau d’eau est constant.

Ecologie industrielle

L’écologie industrielle (« resource recovery » en anglais) est une pratique du management environnemental : elle cherche à mieux intégrer les enjeux environnementaux (préservation des ressources énergétiques, des matières premières naturelles, etc.) dans la stratégie des entreprises. L’écologie industrielle s’inspire du fonctionnement quasi cyclique des écosystèmes naturels. De même que la nature connaît des cycles de production, de destruction et de recyclage, de même les déchets de certains industriels peuvent servir de matières premières ou de combustibles à d’autres industriels

Effet de serre

L’effet de serre est un phénomène de piégeage naturel de la fraction de rayonnement solaire retransmis par la surface de la terre. La terre réfléchit une partie du rayonnement infrarouge reçu du soleil. L’effet de serre est provoqué par l’accumulation de certains gaz (vapeur d’eau, gaz carbonique, méthane…) appelés gaz à effet de serre, dans l’atmosphère. Ces gaz absorbent une partie du rayonnement infrarouge réfléchit par la surface de la terre. Une partie de l’énergie solaire reste ainsi piégée dans les basses couches de l’atmosphère ce qui permet à la terre de conserver une température moyenne de 15°C. Sans effet de serre, cette température serait en effet de -18°C. Les émissions dues aux activités humaines accentuent l’effet de serre, et provoquent des modifications du climat par un réchauffement planétaire

Efflorescence (du béton)

Défaut d’aspect affectant la peau des bétons, mortiers et enduits, qui consiste en l’apparition d’un dépôt cristallin souvent blanchâtre dû à la carbonatation de la chaux

Elasto-plasticité

Propriété d’un matériau à se déformer sous l’effet d’une charge et à ne pas reprendre exactement sa forme initiale lorsque l’on relâche la charge, conservant ainsi une déformation plastique dite « résiduelle ».

Electricité consommée

Electricité consommée sur l’ensemble des lignes de production. Elle est exprimée en kWh

Elingues

Câble, cordage utilisé pour le levage

Emaux de verres

Revêtement dur à base d’oxydes de plomb, nécessitant une cuisson au four.

Emballage

Matériau utilisé pour protéger et/ou contenir un produit de construction pendant le transport, le stockage, la commercialisation ou l’utilisation. Pour les besoins de la norme NF P01-010, le terme « emballage » inclut tout article qui est physiquement relié à, ou compris avec, un produit de construction ou son conteneur aux fins de le commercialiser ou de communiquer des informations à son sujet (selon l’ISO 14021)

Empilement granulaire

L’empilement granulaire n’est pas un procédé, c’est une propriété de la matière en grains de constituer un assemblage « en vrac » de compacité variable. L’optimisation granulaire est précisément le procédé (méthodologie) qui permet d’optimiser (maximiser) l’empilement des grains en minimisant l’espace intergranulaire et donc en diminuant les vides, ce qui améliore l’aptitude à l’écoulement et les résistances mécaniques du béton.

Encorbellement

Partie d’ossature qui déborde par rapport aux appuis qui la supportent.

Enduit

Revêtement superficiel (environ 2 cm pour les enduits traditionnels) constitué d’un mortier de ciment et/ou de chaux hydraulique, destiné à recouvrir une paroi, afin d’en homogénéiser la surface et de l’imperméabiliser. On distingue les enduits traditionnels (qui nécessitent trois couches), les bicouches, enfin les monocouches (à base de mortiers industriels et appliqués en deux passes)

Energie grise

Énergie qui a été nécessaire pour fabriquer, emballer, distribuer puis éliminer un produit

Energie matière

Elle correspond à la part de l’énergie primaire contenue dans les matériaux entrant dans le système non utilisés comme combustibles (par exemple la consommation de pétrole entrant dans la composition du produit fabriqué)

Energie primaire totale

Elle représente la somme de toutes les sources d’énergie qui sont directement puisées dans les réserves naturelles telles que le gaz naturel, le pétrole, le charbon, le minerai d’uranium, la biomasse, l’énergie hydraulique, la géothermie. Elle est divisée en énergie renouvelable et non renouvelable d’une part, et en énergie procédé et en énergie matière d’autre part. Énergie primaire totale = énergie non renouvelable + énergie renouvelable = énergie procédé + énergie matière

Energie procédé

Apport d’énergie nécessaire dans un processus élémentaire pour mettre en œuvre le processus ou faire fonctionner l’équipement correspondant, à l’exclusion des entrants énergétiques de production et de livraison de cette énergie

Enrobage des armatures

Épaisseur de béton (généralement de 2,5 à 4 cm en bâtiment) entre une armature et la peau de la paroi coulée, qui permet d’assurer la protection contre la corrosion du ferraillage.

Enrobés bitumineux

Les enrobés bitumineux, également appelés bétons bitumineux, se composent de gravillons, de sable, de filler et de bitume (un dérivé pétrolier), qui sert de liant. Ils sont généralement utilisés pour le revêtement de la couche supérieure des chaussées

Enrochement artificiel

Bloc en béton préfabriqué. Les blocs peuvent être de forme parallélépipédique ou de forme adaptée pour améliorer leur imbrication (tétrapode). Ils sont utilisés pour la réalisation de digues, de brise-lame ou d’épis. Ils sont posés à l’aide d’élingue ou à la pince et forment la couverture extérieure d’un remblai en enrochement.

Entraîneur d’air

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il provoque dans le béton ou le mortier la formation de microbulles d’air. Réparties uniformément dans le mélange, elles améliorent la résistance au gel du béton après son durcissement en freinant la circulation interne de l’eau

Entraîneur d’air

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il provoque dans le béton ou le mortier la formation de microbulles d’air. Réparties uniformément dans le mélange, elles améliorent la résistance au gel du béton après son durcissement en freinant la circulation interne de l’eau

Entretoisement

Dispositif, constitué d’une entretoise ou écarteur, d’une tige d’entretoisement et de boulons de serrage, qui sert à maintenir la distance voulue entre les deux banches à l’intérieur desquelles un béton est coulé. Syn. écarteur (de banches)

Environnement

Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations (selon l’ISO 14050)

Epi

Ouvrage de défense mis en place perpendiculairement à la côte. Il est constitué d’enrochements naturels ou de blocs préfabriqués en béton.

ES

Notation désignant des ciments utilisés pour les travaux en eaux à forte teneur en sulfates et conforment à la norme NF P15-319.Les ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates ont une composition minéralogique qui leur permet de conférer au béton une résistance accrue à l’agression des ions sulfate au cours de la prise et ultérieurement. NOTE Sont considérées comme eaux à haute teneur en sulfates, les solutions, autres que l’eau de mer, présentant une concentration en ions SO4– > 600 mg/l correspondant aux classes d’exposition XA2 et XA3 de la norme NF EN 206/CN.

Estacade

Ouvrage sur pieux constituant un appontement.

Eutrophisation

L’eutrophisation des eaux superficielles est l’asphyxie des milieux aquatiques par la prolifération d’algues qui, en se développant, appauvrissent les eaux en oxygène au détriment des autres espèces. Ce phénomène est généré par les rejets industriels, agricoles ,de matières nutritives (comme le phosphore, l’azote…) dans le cycle de l’eau et donc dans les eaux superficielles

– É –

Échantillon

Prélévement effectué afin de réaliser des essais en laboratoire

Élasticité

Propriété d’un matériau à se déformer sous l’effet d’une charge et à reprendre exactement sa forme initiale lors que l’on relâche la charge

Élastomère

Polymère ayant un fort comportement élastique (caoutchouc par ex.).

Épaufrure

Défaut de surface dû à un choc accidentel sur le parement ou l’arête d’un élément de béton durci.

Éprouvette

Pièce de forme et de dimensions normalisées, soumise à une série d’essais pour déterminer les caractéristiques des matériaux

Équivalent de sable

Test normalisé pratiqué sur un échantillon de sable afin d’en mesurer la propreté.

Aptitude d’une paroi à ne pas laisser passer l’eau, l’air, les poussières, etc. Sur une façade constituée d’éléments préfabriqués, des dispositifs spéciaux permettant d’assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air sont placés au niveau des joints

Étude d’impact

Document présentant les effets de la réalisation du projet sur l’environnement. Par exemple, l’effet visuel est obtenu à partir d’images de synthèse, élaborées à l’aide de moyens informatiques. On vérifie alors que l’ouvrage s’intègre bien dans le paysage sans le dénaturer

– F –

Façade

Chacune des parois extérieures verticales d’un bâtiment, désignées par sa situation géographique (façade Sud par ex.), ou par référence à l’entrée principale (façade arrière par exemple).

Faïençage

Phénomène de microfissuration régulière et superficielle de la peau des enduits et bétons, dû à un retrait superficiel trop important ou rapide

Famille de bétons

Groupe de compositions de béton pour lesquelles une relation fiable entre les propriétés pertinentes a été démontrée ; cette démonstration étant consignée par écrit et conservée

Fatigue

Contrainte que subit un matériau soumis à un chargement cyclique, se répétant au cours du temps

FDES

Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (selon la norme NF P 01-010)

Ferraillage

Ensemble des armatures d’acier d’un élément de construction en béton armé. 2. Opération de mise en place de ces armatures dans les coffrages avant le coulage.

Fibre (béton de)

Matériau composite formé de béton ou de mortier mélangé avec des fibres métalliques, de verre ou de synthèse, dont la section est de l’ordre du millimètre et la longueur de quelques centimètres. Les bétons de fibre présentent une très bonne résistance aux chocs et un comportement à la rupture supérieur à celui des bétons courants.

Filler

Matière minérale, finement divisée destinée à remplir (de l’anglais to fill) les vides laissés par un empilement granulaire de graviers, gravillons et sables. Le terme filler se rapporte à la petite taille des grains qui le constitue. La nature chimico- minéralogique du filler peut varier, il s’agit généralement de calcaire broyé mais les cendres volantes, la fumée de silice, ou une combinaison de ces matériaux peut être urilisée comme filler. Selon la norme NF EN 12620 (granulats pour bétons), les fillers sont des granulats de taille inférieure à 0,063mm. synonyme: granulat filler ou addition minérale fine. L’utilisation des fillers dans des dosages appropriés dans la formulation des bétons permet d’améliorer les propriétés d’écoulement du béton frais et les résistances mécaniques du béton durcis.

Fines

Eléments fins – quel que soit le constituant dont ils font partie (ciment, filler, sable, addition) – dont la dimension est inférieure à 0,063 mm

Fissure

Ouverture dans le béton due à une rupture, généralement par traction

Fléau

Partie du tablier constituée de voussoirs formant deux consoles en équilibre de part et d’autre d’une pile

Flèche

Valeur du déplacement du point de la poutre présentant la déformation la plus importante sous l’effet d’un chargement en flexion

Flexion

Mode de travail d’une structure soumise à des forces (ou actions mécaniques) qui tendent à modifier la courbure de sa ligne moyenne

Floculation

Précipitation de substances en solution sous forme colloïdale

Fluage

Déformation lente que subit un matériau soumis à une charge constante et permanente

Flux de référence

Mesure des sortants nécessaires des processus, dans un système de produits donné, pour remplir la fonction telle qu’elle est exprimée par l’unité fonctionnelle (selon l’ISO 14041)

Flux élémentaire

1. Matière ou énergie entrant dans le système étudié, qui a été puisée dans l’environnement sans transformation humaine préalable.
2. Matière ou énergie sortant du système étudié, qui a été rejetée dans l’environnement sans transformation humaine ultérieure.

Flux énergétique

Entrant ou sortant d’un processus élémentaire ou d’un système de produits, exprimé en unités d’énergie

Fondation

Partie de la structure transférant les efforts au sol. Les fondations peuvent être superficielles, semi- profondes ou profondes suivant le niveau du terrain sur lequel elles s’appuient. Les fondations d’un ouvrage assurent la transmission et la répartition des charges et donc l’assise du bâtiment. Elles sont coulées en béton. La conception des fondations doit leur permettre de porter la construction en évitant tout risque de déplacement vertical ou latéral

Fonte

Alliage de fer et de carbone, à forte teneur en carbone (2,5 à 4,5 %).

Force

Action mécanique qui peut avoir pour conséquence de déformer un objet, de modifier sa trajectoire ou sa vitesse ou de le maintenir au repos. Son application peut être localisée en un point ou répartie sur sa surface

Formation d’ozone photochimique

Regroupe toutes les émissions dans l’air susceptibles de conduire à la formation d’ozone dans les basses couches de l’atmosphère par réaction photochimique (réaction utilisant l’énergie du rayonnement solaire)

Formulation

Opération consistant à définir le dosage des divers constituants d’un béton, afin de satisfaire aux exigences de résistances et d’aspect souhaitées.

Fragile

Comportement d’un matériau à rompre très rapidement dès le dépassement de sa limite élastique

Frontière du système

Interface entre un système de produits et l’environnement ou d’autres systèmes de produits (ISO 14040)

Fumée de silice

Constituant éventuel des ciments et/ou addition éventuelle des bétons, composé de particules vitreuses et sphériques très fines .La fumée de silice provient de la réduction de quartz de grande pureté par du charbon dans des fours à arc électrique utilisés pour la production de silicium et d’alliages de ferrosilicium ; elle est formée de particules sphériques très fines (environ 0,001 mm) contenant au moins 85 % en masse de dioxyde de silicium amorphe. La teneur en silicium élémentaire, si elle est déterminée conformément à l’ISO 9286, ne doit pas être supérieure à 0,4 % en masse.

– G –

Gabarit fluvial

Espace compris entre l’ouvrage et la surface de l’eau qui doit rester libre (sans aucun obstacle) pour permettre la circulation des bateaux. On parle également de gabarit routier et ferroviaire

Gabion

Enceinte cylindrique ou parallélépipédique, remplie de matériaux afin d’assurer sa stabilité. Dans notre cas, l’enceinte de ces gabions est réalisée à l’aide de palplanches

Gâchage

Phase de la fabrication des bétons au cours de laquelle sont mélangés les différents constituants. voir aussi Malaxage.

Gâchée

Quantité de béton frais obtenue en une seule opération de malaxage.

Gaine

Tube de protection, enveloppe cylindrique

Gaz à effet de serre

Gaz comme le dioxyde de carbone, l’ozone, le dioxyde d’azote, l’oxyde nitreux, le méthane et la vapeur d’eau présents dans l’atmosphère qui absorbent les rayons solaires et produisent de la chaleur, et sont donc un catalyseur de l’effet de serre

Gelivité

Sensibilité d’un matériau au gel (températures négatives). La durabilité des bétons peut être affectée par les cycles de gel et dégel ainsi que par les sels de déverglaçage, du fait de leur porosité plus ou moins importante. L’utilisation d’un entraîneur d’air permet d’améliorer la tenue au gel d’un béton.

Geotextile

Textile tissé (fils entrecroisés) ou non-tissé (nappe de fibres), perméable à l’eau, qui retient les particules fines transportées par l’eau.

Gommage

Opération de sablage extrèmement fin d’une surface de béton pour en homogénéiser l’aspect ou le nettoyer

Goulotte

Plan incliné à rebords latéraux formant un toboggan, placé à l’arrière des toupies, qui permet d’alimenter le chantier en béton

Gouvernance

La gouvernance d’entreprise est constituée de l’ensemble des mécanismes d’orientation, de contrôle et d’évaluation qu’elle met en place. De façon plus précise, ce terme peut également désigner les règles de fonctionnement du conseil d’administration et du conseil de surveillance

Granulats

Constituant du béton. Ensemble de grains minéraux que l’on désigne, suivant leur dimension qui est comprise entre 0 et 125 mm (la dimension est la longueur du côté de la maille carée du tamis à travers laquelle le grain peut passer) : fillers, sablons, sables ou gravillons. Il existe différents types de granulats : maritimes, fluviaux ou terrestres. On distingue les granulats naturels – issus de roches meubles ou massives lorsqu’ils ne subissent aucun traitement autre que mécanique – les granulats artificiels – lorsqu’ils proviennent de la transformation thermique ou mécanique de roches ou minerais- et les granulats recyclés. Le terme de granulat a remplacé, dans les normes, celui d’agrégat.

Granularité

Distribution dimensionnelle des grains d’un mélange granulaire obtenue par l’analyse granulométrique. 2. Distribution et proportion relative des différents granulats composant un béton.

Granulat artificiel

Granulat d’origine minérale résultant d’un procédé industriel comprenant des transformations thermiques ou autres

Granulat courant

Granulat ayant après séchage à l’étuve, une masse volumique > 2 000 kg/m3 et < 3 000 kg/m3

Granulat léger

Granulat de masse volumique inférieure à 2000 kg/m3

Granulat lourd

Granulat de masse volumique supérieure à 3000 kg/m3

Granulat naturel

Granulat d’origine minéral n’ayant subi aucune transformation autre que mécanique

Granulat recyclé

Granulat obtenu par traitement mécanique d’une matière inorganique inherte précédemment utilisée dans la construction. En général, cette matière provient de la déconstruction des bâtiments et d’ouvrages de génie civil.

Granulométrie

Mesure de la granularité d’un granulat, c’est-à-dire de l’échelonnement des dimensions des grains qu’il contient, par passage de celui-ci à travers une série de tamis à mailles carrées dont les dimensions sont normalisées

Gravillons

Granulat constituant du béton, dont les grains ont une dimension comprise entre 1 et 125 mm (voir granulat).

Grenaillé (béton)

Béton dont la peau a subi, après durcissement, une projection violente de grenaille, c’est-à-dire de petites billes d’acier de dimension inférieure à 1 mm. Ce procédé décape le parement et produit un effet qui rappelle celui du sablage, en plus rugueux.

Gros œuvre

Ensemble des ouvrages d’un bâtiment qui composent son ossature et assurent sa stabilité

Gypse

Roche monominérale cristallisée d’origine sédimentaire formée de sulfate de calcium hydraté (CaSO4, 2H2O) utilisée comme régulateur de prise dans les ciments. Les gisements naturels peuvent contenir dune proportion non négligeable d’anhydrite (sulfate de calcium anhydre: CaSO4). Seul le gypse (sulfate de calcium hydraté) est utilisé dans la fabrication du plâtre pour former du semi- hydrate (CaSO4, 0,5H2O).

Gypse de synthèse

Sous produits de différents procédés de l’industrie chimique. En fonction du procédée générateur, le sulfate de calcium peut éventuellement contenir des impuretés néfastes au ciment. L’utilisation de gypse chimique permet de limiter le recours à des ressources naturelles non renouvelables. Les principales sources de gypse chimique sont les suivantes : l’acide phosphorique, les autres acides minéraux (acide citrique…), la désulfuration des gaz, la neutralisation des eaux acides (acide sulfurique) des industries du dioxyde de titane.

– H –

Hauban

Câble utilisé pour supporter, par exemple, le tablier d’un pont ou une toiture suspendue

Haubanage

Mise en place des haubans entre le tablier du pont et les pylônes.

HLM

Habitation à Loyer Modéré

Homogène

Qualifie un matériau dont les caractéristiques (physiques ou chimiques) sont identiques en tout point. Opposé : hétérogène

Homogénéité (du béton)

Caractère d’un béton, qui désigne la qualité de cohésion entre ses divers constituants et la régularité de leur mélange. L’homogénéité conditionne l’uniformité des propriétés physiques et chimiques du béton (résistance, porosité, aspect de surface, etc.)

Hors d’eau

Mise à sec d’une plate-forme de travail

Hourdis

Corps creux de remplissage, en béton, terre cuite ou polystyrène, posé entre les poutrelles d’un plancher. Les hourdis en béton servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles ; dans d’autres cas, ils intègrent la dalle de compression et sont porteurs. Les hourdis en polystyrène, spécialement adaptés aux planchers sur vide sanitaire et hauts de cave, assurent une isolation thermique performante. Syn. entrevous

Huilage

Le coffrage est parfaitement nettoyé et ensuite huilé avant la mise en place de la cage d’armature et le bétonnage, afin que le béton n’adhère pas aux parois lors du décoffrage, une fois qu’il a fait prise

Hydratation des ciments

L’hydratation est l’ensemble des réactions chimiques qui s’effectuent lors et après le mélange du ciment avec l’eau. Celles-ci sont régies par les phénomènes de dissolution- précipitation et entrainent, après une période dite « dormante » (dissolution des aluminates et des silicates), la prise puis le durcissement du ciment. Ces réactions s’accompagnent d’un dégagement de chaleur plus ou moins important selon le type de ciment.

Hydrate

Composé formé par une hydratation

Hydraulicité

Faculté d’un matériau minéral finement broyé de réagir chimiquement avec l’eau et de former une pâte qui fait prise et durci sous l’eau

Hydraulique

Matériau qui a la propriété, en présence d’eau, de faire prise et de développer des résistances mécaniques, même sous l’eau

Hydrofuge

Adjuvant. Produit qui améliore l’étanchéité du béton. Hydrofuge de masse : Adjuvant introduit dans l’eau de gâchage, il réduit, après le durcissement du béton, l’absorption de l’eau par capillarité, et donc améliore l’étanchéité. Hydrofuge de surface : Adjuvant. Appliqué à la brosse ou pulvérisé sur la peau du béton après durcissement, il l’imperméabilise superficiellement.

Hydrolyse

Décomposition chimique d’une substance par l’action directe ou indirecte de l’eau.

– I –

ICV

Inventaire du cycle de vie

Ignifuge

Matériau ou produit qui empêche ou retarde l’inflammation d’un objet naturellement combustible. Les propriétés ignifuges peuvent venir soit de l’adjonction de produits chimiques dans la masse des matériaux, soit par enduction ou application superficielle d’un produit ignifugeant.

Impact environnemental

Toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités, produits ou services d’un organisme

Impression

Obtention d’un motif sur un parement à l’aide d’empreintes réalisées sur un béton frais.

Incrustation

Opération consistant à insérer des éléments décoratifs – galets, verre, plaques métalliques, céramiques… – dans le béton, soit avant le coulage en fond de coffrage, soit après le décoffrage, à l’intérieur de réservations ménagées à cet effet.

Inertie thermique

Ce terme désigne la capacité pour un matériau d’accumuler et de stocker de l’énergie calorifique pour ensuite la restituer en un temps plus ou moins long

Insert

Elément fixé à l’intérieur du coffrage avant le coulage du béton, destiné à assurer une fonction ultérieure dans la pièce produite : douille de fixation, rail d’ancrage, pièce de manutention, plaque de soudage, élément de levage, etc.

Inventaire de cycle de vie

Phase de l’analyse de cycle de vie (ACV) impliquant la compilation et la quantification des entrants et des sortants, pour un système de produits donné, au cours de son cycle de vie (ISO 14040)

IUT

Institut Universitaire de Technologie

– J –

Jarlan

Digue de protection des côtes, constituée de caissons en béton qui comportent des orifices permettant de dissiper l’énergie des vagues et de la houle.

Jetée

Ouvrage de protection d’un aménagement portuaire des effets de la houle et des courants.

Jeu fonctionnel

Espace libre conçu pour permettre que les éléments préfabriqués puissent subir des variations dimensionnelles (dilatation, retrait) sans subir de contraintes et afin de pouvoir mettre en place et régler les éléments à leur emplacement définitif sur l’ossature du bâtiment

Jeune âge (béton au)

Expression indiquant la phase au cours de laquelle les propriétés chimiques et physiques du béton, en cours de prise et en début de durcissement, évoluent rapidement. Cette terminologie ne fait pas l’objet d’une normalisation.

Joint

Un joint désigne soit le garnissage ou le calfeutrement d’un interstice entre 2 éléments de construction, soit une solution de continuité voulue, c’est-à-dire une rupture rectiligne dans un ouvrage, qui absorbe des différences de mouvement ou de comportement

Joint de dilatation

Joint de structure, qui divise un ouvrage en plusieurs parties indépendantes de dimensions limitées, afin de reprendre les divers mouvements de la construction et éviter ainsi une fissuration diffuse

Joint de retrait

Joint dont la fonction est de reprendre le retrait lié à la prise du matériau, en concentrant la fissuration sur la ligne de faiblesse structurelle qu’il forme. Il est réalisé soit par réservation avant le coulage (baguette), soit par scellement de profilés perdus dans le support, soit par sciage a posteriori.

Joint de rupture

Joint de structure ménagé entre deux parties distinctes d’une même construction, afin que les divers mouvements de chacune d’elles ne soient pas transmis à l’autre

– L –

Laitance

Mélange très fluide de ciment, d’éléments fins et d’eau, qui a tendance à migrer vers la peau et à couler dans les irrégularités, trous et interstices des moules, créant en surface des taches et auréoles dues à l’enrichissement en grains de ciment.

Laitier de Haut Fourneau

Les Laitiers de haut-fourneaux, sont des matériaux majoritairement vitreux, sous-produits de l’élaboration de la fonte résultant de la réduction des minerais de fer (Hématite Fe2O3 ou Magnétite Fe3O4) par le coke (combustible et agent réducteur) pour obtenir de la fonte (alliage de fer-Carbone, saturé en carbone ; Fonte = pig-iron). Les minerais de fer étant toujours associés à une gangue d’oxydes et de silicates, ceux- ci forment des scories qui en s’agglomérant par fusion sous l’effet de la température. En effet, lors du processus métallurgique, la température de chauffe du haut fourneau est telle que l’on atteint la fusion des matériaux. La fonte présente une densité de 7 alors que le laitier est autour de 3, ainsi les deux liquides en fusion initialement réunis se séparent par densité, la fonte restant à la base du four et le laitier (liquide silicaté fondu) constituant le « surnageant » à la partie supérieure, ce qui permet de l’éliminer facilement par une « veine » qui permet l’écoulement du liquide en fusion sur un éclateur puis dans une fosse à eau où il subit un refroidissement très rapidement (trempe) et se solidifie pour donner un matériau vitreux disponible sous forme de sable. Les laitiers de hauts fourneaux présentent un hydraulicité potentielle qui nécessite une activation calcique ou sulfo-calcique et qui confère aux ciments en contenant une stabilité accrue aux agents chimiques agressifs. Une fois broyé finement le laitier vitrfié de haut fourneau peut être un constituant proincipal du ciment autre que le clnker ou introduit comme addition au béton.

Laminer

Laminer signifie réduire une masse en feuilles, en lames ou en barres minces

Lasure

Solution translucide, le plus souvent à base de copolymères, appliquée au rouleau, utilisée pour protéger et décorer le béton. Généralement colorée, elle laisse transparaître la matière de la peau du béton.

Levée

Hauteur mise en oeuvre, hauteur de coffrage par passe

Liant

Qui est propre à lier, à maintenir ensemble différents éléments, à assurer leur cohésion ou leur union. Matière minérale ou organique dont la fonction première est de lier entre eux des éléments inertes pour assurer leur cohésion.

Liant hydraulique

Matière finement broyée qui réagit avec l’eau pour former une pâte qui fait prise et durci sous l’eau

Lissage

Finition d’un parement non coffré de béton pour obtenir une surface lisse (talochage ou finition à la lisseuse)

– M –

Maître d’ouvrage

Personne physique ou morale, pour qui des travaux sont exécutés et qui en assure le paiement. Il choisit le maître d’oeuvre (parfois sur concours), s’entend avec lui sur un avant projet, puis sur un projet et sur les solutions techniques proposées

Maître d’œuvre

Personne physique ou morale chargée de la conception de l’ouvrage et du suivi des travaux pour le compte de son client (maître d’ouvrage) : en général, il s’agit d’un architecte.

Malaxage

Phase de la fabrication des bétons, au cours de laquelle sont mélangés les divers constituants dans une bétonnière ou un malaxeur.

Malaxeur

Machine fixe servant à fabriquer du béton. Elle comporte une cuve équipée de palettes tournant sur un axe généralement vertical. Le malaxeur permet une meilleure homogénéité du mélange qu’une bétonnière.

Manchon

Tube souple (également appelé  » manche « ) placé en partie inférieure d’une benne de chantier, qui permet de déverser le béton à l’intérieur de banches tout en limitant sa hauteur de chute.

Mannequin

Outil destiné à faire des réservations dans des éléments préfabriqués ou dans des pièces en béton banché.

Massif

Elément en béton armé de volume important

Massif de fondation

Elément en béton armé de volume important constituant une fondation

Matériau recyclé

Matériau qui a fait l’objet d’une nouvelle mise en œuvre à partir d’un matériau récupéré (pour valorisation) au moyen d’un processus de fabrication et transformé en produit fini ou en composant pour être intégré à un produit

Matière récupérée

Toute matière première prélévée dans un stock (NF P01-010)

Matières et énergies récupérées

Les matières et énergie récupérées correspondent aux co-produits et aux produits valorisés en fin de vie. Comme les matières secondaires consommées dans le cycle de vie du produit, elles apparaissent ou non en sortie de l’inventaire suivant le choix méthodologique qui leur a été appliqué (NF P01-010)

Matrice

Panneau de matière souple doté de motifs décoratifs en creux ou en relief, servant en peau de coffrage ou fond de moule pour couler des parois en béton architectonique

Maturation du béton

Opération qui consiste à accélérer le durcissement du béton, le plus souvent par un traitement thermique, afin de pouvoir décoffrer plus rapidement. Ce traitement permet de diminuer la durée du cycle de fabrication d’une pièce

Mémoire

État récapitulatif des travaux déjà exécutés pour en demander le paiement

Métreur-économiste de la construction

Spécialiste qui détermine le coût réel des ouvrages de bâtiments et de travaux publics

Meulage

Opération d’affûtage ou de ponçage à la meule. S’agissant du béton, on le pratique sur la peau, après durcissement, pour obtenir les finitions suivantes : grésée, adoucie et polie.

Meule

Outil abrasif plat et cylindrique, en pierre naturelle ou reconstituée, monté sur un axe de rotation et destiné à affûter, aiguiser, poncer ou polir

Modénature

Proportion et disposition de l’ensemble des éléments, des moulures et des membres d’architecture qui caractérise une façade

Module de finesse

Valeur, exprimée en pourcentage, qui rend compte de la granularité d’un granulat, en réalité surtout utilisée pour les sables. Son calcul est effectué à la suite du passage du granulat à travers une série normalisée de tamis

Module d’élasticité

Une des caractéristiques physiques d’un matériau solide. Il caractérise sa déformabilité sous sollicitation normale (compression ou traction)

Mole

Ouvrage de protection de l’entrée d’un port.

Monolithique

Ouvrage constitué d’un seul tenant en béton armé ou précontraint sans joint, parfois même sans reprise

Mortier

Mélange de ciment, de sables et d’eau, éventuellement complété par des adjuvants et des additions. Il se distingue du béton par son absence de gravillons. Préparés sur le chantier – à partir de mortier industriel sec prédosé ou en dosant et mélangeant tous les constituants – ou livrés sur place depuis une centrale, les mortiers sont utilisés pour la réalisation de joints, d’enduits, de chapes et pour divers travaux de scellement, reprise et bouchage

Moulabilité

Aptitude du béton frais à épouser les formes d’un coffrage ou d’un moule et à en garder la mémoire, à l’état durci, après décoffrage ou démoulage

Moule

Modèle en creux dans lequel on coule un matériau fluide – en l’occurrence le béton – qui, après durcissement et retrait du coffrage, aura pris sa forme. Les moules sont métalliques, en bois ou en diverses matières de synthèse

Mur de quai

Situé en bordure de mer ou au sein d’un port, il permet l’accostage des bateaux et leur chargement ou déchargement .Il est constitué en général d’une ossature en béton armé fondée sur pieux supportant un hourdis en béton armé.

– N –

Nanotechnologies

Ensemble des procédés de fabrication, de caractérisation et de manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes matériels à l’échelle du nanomètre (10-9 m). Pour être reconnu à l’état nanoparticulaire, un matérau pulvérulent doint contenir au moins 50% en nombre de particules isolées de taille inférieure à 100nm, soit 0,1um.

Nettoyage du béton

Opération consistant à éliminer, après le décoffrage ou avant la livraison de l’ouvrage, les éventuelles salissures dues au chantier : ruissellements accidentels, projections de mortier, traces de rouille, etc.

Nivellement

Égalisation de la surface d’un terrain, etc.

Norme

Une norme désigne un ensemble de spécifications techniques décrivant un objet, un être ou une manière d’opérer. Une norme est un état de l’art partagé par tous et dont la rédaction a fait l’objet d’un consensus. Il en résulte un principe servant de règle et de référence technique garantissant les meilleures conditions d’utilisation d’un produit ou d’une technique. Une norme n’est pas obligatoire, son adhésion est un acte volontaire. Certaines sont rendues obligatoires par un texte réglementaire ou décret de loi. On distingue les normes produits des normes d’applications.

Note de calculs

Document regroupant les calculs nécessaires au dimensionnement des ouvrages

– O –

Organisation de chantier

L’organisation de chantier consiste à prévoir toutes les ressources nécessaires en moyens humains, matériels et matériaux

Ossature

Ensemble des éléments porteurs d’un ouvrage

Ouvrabilité

Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en oeuvre. Consistance. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une valeur de consistance, qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Il permet de distinguer quatre classes normalisées de béton : ferme (F), qui correspond à un affaissement inférieur à 4 cm ; plastique (P) – affaissement 5 à 9 cm ; très plastique (TP) – affaissement 10 à 15 cm ; enfin fluide (FL), pour un affaissement supérieur à 16 cm. Syn. maniabilité.

Ouvrage d’art

Désigne une construction importante de travaux publics : pont, tunnel, barrage, etc

Ouvrage de défense de côte

Ouvrage destiné à protéger les côtes contre les effets de la houle.

Ouvrage d’accostage

Ouvrage permettant aux navires de s’amarrer dans un port pour effectuer leur chargement ou déchargement.

– P –

Palplanches

Profilés métalliques, qui, une fois assemblés entre eux, servent d’écran de protection vis-à-vis de venues d’eau et/ou d’éboulement possible de sol. On parle d’écran souple, car ces éléments peuvent se déformer sous l’action des charges qui leur sont appliquées. Les palplanches sont souvent utilisées aussi pour l’aménagement des berges de fleuves et rivières

Parement

Face d’un élément de construction conçue pour rester apparente, qui peut faire l’objet de nombreux traitements mécaniques ou chimiques

Parpaing

voir bloc béton.

Pâte de ciment

Mélange dans des proportions définies par les normes (pâte pure) de ciment et d’eau, réalisé pour différents essais relatifs aux caractéristiques du ciment comme par exemple la norme NF EN 196-3 sur la détermination du temps de prise et de la stabilité.

Patio

Cour ou petit jardin clos dans une construction

Peau de coffrage

Surface interne du moule dans lequel est coulé le mélange. Sa qualité et son aspect déterminent ceux de la peau du béton

Peau du béton

Surface externe d’un élément de construction, qui peut faire l’objet de nombreux traitements afin de modifier l’apparence du béton.

Permis de construire

Document administratif délivré par la mairie qui donne l’autorisation de construire un ouvrage sur un lieu défini en respectant un certain nombre de prescriptions locales.

Personne morale

Une personne morale est un organisme (HLM, entreprise…) ou une administration (mairie, état…)

Pervibrateur

Outil, couramment appelé  » aiguille vibrante « , permettant la vibration interne, sur le chantier, d’un béton frais venant d’être coulé. Il s’agit d’un tube métallique (contenant un moteur et un élément vibrant), d’un diamètre de 25 à 100mm, que l’on plonge manuellement dans le béton

Pieu

Fondation s’appuyant sur une couche de sol située à une grande profondeur. La fondation est dite profonde, lorsqu’à partir d’une profondeur de 3 m, le quotient de la hauteur de la fondation sur sa largeur est supérieur à 6. Syn. Fondation profonde. Fondation spéciale

Pigment

Produit colorant broyé en poudre, introduit dans le mélange des constituants des mortiers et bétons pour les teinter dans la masse. Il s’agit essentiellement d’oxydes minéraux ou métalliques, ou de poudres organiques de synthèse

Pile

Appui intermédiaire du tablier de pont.

Plan d’exécution

Ensemble des plans nécessaires à la réalisation des ouvrages.

Planning

Ordonnancement dans le temps des différentes tâches à réaliser sur un chantier, avec leurs durées respectives. Par extension, nom donné au document qui contient ces informations

Plaques de plâtre

Les plaques de plâtre sont des composants industrialisés du bâtiment. Elles sont fabriquées en usine à partir du plâtre gaché avec des adjuvants enfermés dans des feuilles de cartons, ce qui permet de composer des éléments de faible épaisseur. Elles se posent par vissage ou par collage avec un mortier adhésif.

Plasticité

Propriété d’un matériau à se déformer sous l’effet d’une charge et à conserver exactement sa forme déformée lorsque l’on relâche la charge

Plastifiant

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il améliore l’ouvrabilité d’un béton en diminuant les frottements entre les grains du mélange

Plate-forme offshore

Une plate-forme offshore est un ouvrage situé en mer servant, le plus souvent, à l’extraction du pétrole

Plâtre

Le plâtre est un matériau de construction obtenu à partir d’une roche appelée gypse, déshydratée par cuisson et broyée. Il peut être utilisé sous forme de pâte ou de plaque. Mélangé avec de l’eau, il forme un gel et fait prise en quelques dizaines de minutes pour durcir ensuite. Il est majoritairement destiné aux travaux intérieurs : enduits sur murs et plafonds, cloisons sèches et doublages sous forme de carreaux ou de plaques de plâtre. Ses propriétés sont nombreuses : isolation thermique, régulation de l’hygrométrie (humidité de l’air), isolation acoustique et résistance au feu

PM, abréviation pour  » prise mer « 

Désignation normalisée de ciments pour les travaux réalisés en environnement marin et conforment à la norme NF P15-317 (Ciments pour travaux à la mer).

Polystyrène expansé

Thermoplastique utilisé sous forme expansée comme isolant thermique (mousse de polystyrène).Il est mis en forme par moulage en plaques ou panneaux, ou par extrusion et usinage sous des formes diverses. Abrev. PSE

Pompage

Procédé d’acheminement du béton, poussé depuis une trémie d’alimentation vers le lieu de coulage, à travers des tubes. Il permet de parcourir des distances horizontales pouvant atteindre 400 m (voire 1,5 km) et des distances verticales de 100 m (voire 300 m)

Pompe à chaleur géothermique

Une pompe à chaleur est un dispositif thermodynamique permettant de transférer la chaleur du milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud, alors que spontanément la chaleur se diffuse du plus chaud vers le plus froid jusqu’à l’égalité des températures. La pompe à chaleur géothermique utilise la chaleur du sol selon ce principe

Pont à arches

Type de pont dont le tablier est supporté par une arche composée de voussoirs et d’une clef de voûte

Pont à haubans

Type de pont dont le tablier est suspendu par l’intermédiaire de câbles appelés haubans. Ces câbles sont ancrés dans des pylônes situés de chaque côté de la travée centrale

Pont à poutres

Type de pont dont le tablier repose est supporté pas des poutres qui s’appuient sur des piles

Pont suspendu

Type de pont dont le tablier est supporté par un câble ancré de part et d’autre du pont

Ponton

Structure flottante permettant l’amarrage des bateaux dans un port.

Porosité

Volume des vides d’une matière poreuse. On la mesure par un pourcentage rapportant le volume de pores emplis d’eau ou d’air par unité de volume du matériau

Portée

Distance entre deux appuis consécutifs

Portland (ciment)

Le ciment Portland est un nom générique qui désigne les ciments hydrauliques courants, contenant au moins 50% de clinker de ciment Portland. Ils sont obtenus par mouture de clinker résultant de la cuisson d’un mélange précis de calcaire, de silice et d’alumine et éventuellement d’autres constituants. Le nom Portland provient d’une presqu’île de Grande-Bretagne où était extrait un calcaire de couleur grise d’aspect analogue au ciment.

Post-tension

Technique de précontrainte consistant à mettre en tension les armatures de précontrainte – qui sont constituées de câbles d’acier à haute limite d’élasticité (HLE) coulissant à l’intérieur de conduits ou de gaines – après le durcissement du béton, par actionnement progressif de vérins

Poteau

Elément vertical portant la structure située au-dessus de cet élément. Les efforts appliqués le mettent en compression

Poussage en escalier

Le tablier de chacun des viaducs est poussé par des vérins en respectant une pente, et déplacé par palier correspondant à une longueur de voussoir

Poutre

Elément porteur horizontal et linéaire faisant partie de l’ossature d’un plancher de bâtiment ou d’un tablier de pont. Une poutre reçoit des actions mécaniques, et les transmet sur des appuis. Plus généralement, au sens de la résistance des matériaux, une poutre est un élément de forme élancée, de section constante.

Poutrelle

Élément de construction préfabriqué en béton armé ou précontraint. Ce composant industrialisé de faible section est utilisé pour constituer la structure de planchers en béton

Pouzzolane naturelle

La pouzzolane naturelle est une roche naturelle de composition silico- alumineuse et de texture majoritairement vitreuse généralement d’origine volcanique. Il existe toutefois des pouzzolanes d’origine sédimentaire (Diatomite, radiolarite, Gaize) et des pouzzolanes artificielles (cendres volantes, argiles calcinées, …). Les pouzzolanes développent par hydratation en présence de chaux des hydrates liants de nature analogue à ceux du clinker. Elles sont reconnues comme constituant principal des ciments autre que le clinker. Le terme pouzzolane tire son nom de Pouzzole, une localité près de Naples en Italie, riche cendres volcanqiues issues du Vésuve.

Pouzzolanique (matériau pouzzolanique)

Matériau qui a la propriété, en présence d’eau et de calcium réactif, de réagir avec l’eau et de former des hydrates liants (C-S-H).

Prédalle

Élément de construction préfabriqué en béton armé ou précontraint, de faible épaisseur (de 5 à 12 cm) pour une largeur d’environ 2,50 m. Les prédalles servent à la fois de coffrage et d’armature pour les dalles pleines en béton : elles sont complétées par un béton coulé sur le chantier, de façon à constituer des dalles dont l’épaisseur totale varie, selon leur portée, de 16 à 20 cm

Préfabricant

Industriel dont l’activité consiste à préfabriquer des éléments en béton

Préfabrication

Réalisation de composants de construction en béton (poteaux, poutres, panneaux de façade, blocs, poutrelles, prédalles, dalles alvéolées, etc.) hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l’ouvrage

Prétension

Technique de précontrainte d’éléments préfabriqués, nommée également  » par fils adhérents « , consistant à mettre en tension les armatures de précontrainte avant le coulage du béton. Après durcissement de celui-ci, on libère la tension de l’armature, qui se transmet au béton par adhérence des fils ou torons en engendrant, par réaction, sa mise en compression.

Prise du ciment

La prise du ciment n’est pas un séchage de la pâte après ajout de l’eau ; il s’agit d’un ensemble de réactions chimiques d’hydratation permettant le passage de la pâte de ciment (ciment additionné d’eau) de l’état liquide (plastique) à l’état solide (rigidification). Le temps de prise se mesure sur une pâte de constistance normalisée à l’aide de l’aiguille de Vicat (NF EN 196-3)

Processus élémentaire

Plus petite partie d’un système de produit pour lequel les données sont recueillies lors de l’analyse du cycle de vie (ISO 14040)

Produit de construction

Tout produit fabriqué en vue d’être incorporé, assemblé, utilisé ou installé de façon durable dans des ouvrages tant de bâtiment que de génie civil. (selon la Directive CE89/106 – décret 92-647 du 8/07/1992)

Produit démoulant

Produit anti-adhérent – huile minérale, résine, cire ou autre agent chimique – appliqué à la brosse ou pulvérisé avant le coulage sur les banches ou peaux de coffrage, afin de faciliter le décoffrage et la réutilisation des coffrages

Profil en long

Dessin d’un ouvrage dans son ensemble, vu de côté suivant sa plus grande longueur

Profil en travers

Coupe transversale d’un ouvrage, définissant la géométrie suivant son épaisseur

Protocole de kyoto

Le Protocole de Kyoto vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique. Entré en vigueur en février 2005, il a été ratifié par plus de 150 pays, à l’exception notamment des Etats-Unis. Ce protocole prévoit d’ici 2012 une réduction globale de 5,2 % des émissions de CO2 des pays industrialisés par rapport aux émissions de 1990

Prototype

Premier exemplaire d’un modèle construit avant la fabrication en série

PVC

Le Poly-Chlorure de Vinyle est un matériau synthétique utilisé couramment pour fabriquer des tuyaux (canalisation d’eau potable…) ou des menuiseries (fenêtres, volets…).

– Q –

Quai

Ouvrage servant à l’accostage des bateaux. Il peut être : massif, en béton coulé en place, en paroi moulée ou constitué de blocs ou de caisson en béton préfabriqué, sur appui, constitué d’une plateforme en béton armé reposant sur des piles et des pieux en béton armé.

Quota de CO2

Ce mécanisme détermine, pour une période donnée, une limite quantifiée d’émissions pour les entreprises (1 quota = 1 tonne de CO2) et donne à celles qui ne peuvent respecter cette limite la possibilité d’acheter des droits à des entreprises « vertueuses », en situation excédentaire de quotas. Les quotas de CO2 peuvent être échangés : de gré à gré entre 2 industriels qui en négocient le prix, ou sur l’une des « bourses carbone » créées en Europe. Les quotas d’émission de gaz à effet de serre ont été mis en place en 2003 par une directive européenne actuellement en cours de révision. Elle vise à réguler les émissions de CO2 dans les pays de l’Union européenne pour 5 secteurs industriels : la production d’électricité, l’acier, le raffinage, le papier, l’industrie minérale (ciment, verre, chaux).

– R –

Ragréage

Opération d’enduction partielle d’une maçonnerie ou d’un voile à l’aide d’un mortier fin. On y a recours pour obturer le bullage, les épaufrures et les défauts de surface éventuels consécutifs au décoffrage, et obtenir un parement lisse

Rapport eau/ciment

(e/c) Rapport de la teneur massique en eau à la teneur massique en ciment de la pâte de ciment. Pour les mortiers et les bétons, on parle de rapport Eeff (Eau efficace)/Liant equivalent pour tenir compte de la part d’eau absorpbée par les granulats et la possibilité de substituer le ciment par son liant equivalent ciment + addition (C=kA). (Voir NF EN206)

Réception des travaux

Visite et procédure par lesquelles le maître d’ouvrage, assisté du maître d’œuvre, vérifie la conformité des ouvrages réalisés vis-à-vis du C.C.T.P

Réception sur chantier

Opération consistant à contrôler les pièces lors de leur livraison sur le chantier ; c’est un représentant de l’entreprise effectuant la pose des éléments qui contrôle les pièces livrées par le préfabricant

Recyclable

Caractéristique d’un produit, d’un emballage ou d’un composant associé qui peut être collecté, traité et remis en usage sous la forme de matière première ou de produits

Recyclage matière

Recyclage par d’autres moyens que le recyclage organique (NF EN 13193)

Réducteur d’eau

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il réduit, à ouvrabilité constante, la teneur en eau, et par conséquent augmente les résistances mécaniques des bétons, mortiers et coulis

Réglage

Opération consistant à positionner de façon satisfaisante un élément (alignement, niveau, verticalité)

Règle vibrante

Outil permettant la vibration externe de chapes et dalles de béton, constitué d’un profilé métallique équipé d’un vibrateur, que l’on fait glisser sur la surface à traiter.

Remontée capillaire

Phénomène physique de remontée d’humidité depuis les fondations par capillarité des constituants d’une paroi

Reprise

La reprise, dans le domaine de la construction, désigne la réfection d’un bâtiment dégradé ou non conforme aux normes de sécurité

Reprise du bétonnage

Étape de la mise en place du béton, postérieure à l’arrêt de coulage. Elle donne souvent lieu à des dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface

Réservation

Cavité ménagée dans une paroi ou une dalle, avant ou lors du coulage, en prévision du passage de conduit ou de la pose d’un équipement ou de la réalisation d’un clavetage

Résistance caractéristique

Valeur de résistance du béton (ou du ciment) en dessous de laquelle peuvent se situer 5 % de la population de tous les résultats des mesures de résistance possibles effectués pour le volume de béton considéré

Résistance d’un béton

Ensemble des caractéristiques de comportement sous les sollicitations de compression, traction et flexion. En France, elle est conventionnellement vérifiée pour les ouvrages en béton vingt-huit jours après leur mise en place. Aux États-Unis, ce délai est de cinquante-six jours.

Résistance mécanique d’un béton

Comportement d’un béton sous différentes sollicitations mécaniques

Résonnance

Augmentation de l’amplitude d’une vibration.

Ressource non renouvelable

Ressource qui existe en quantité fixe en différents points de la croûte terrestre et qui ne peut pas être renouvelée sur une échelle de temps humaine. Les ressources non renouvelables ne peuvent potentiellement se renouveler que par des procédés géologiques, physiques et chimiques, qui se déroulent sur plusieurs milliers d’années

Ressource renouvelable

Ressource qui est soit cultivée, soit naturellement renouvelée ou régénérée, à une vitesse qui excède la vitesse d’épuisement de cette ressource, et cela, moyennant une gestion correcte de la ressource (NF P01-010)

Ressources abondantes

Certaines matières présentes sur terre sont constituées d’éléments (granulats, eau, fer, calcium, magnésium, sodium, potassium…) si abondants qu’elles sont jugées inépuisables ou quasi-inépuisables

Ressources fossiles

Matières premières présentes dans les couches géologiques terrestres, telles que le pétrole, le charbon, le gaz…

Ressuage

Phénomène d’exsudation de l’eau de gâchage d’un béton avant le début de prise. Ce processus est souvent dû à une formulation insuffisante en fines

Retardateur de prise

Adjuvant. Introduit dans l’eau de gâchage, il augmente les temps de début et de fin de prise du ciment dans un béton, un mortier ou un coulis

Rétracter

Des éléments mis en traction s’allongent. Une fois l’effort de traction supprimé, ils reprennent leur longueur initiale en se raccourcissant, donc en se rétractant

Retrait

C’est un phénomène de raccourcissement du béton au cours d’une part de l’hydratation, et, d’autre part, de la dessiccation de la structure. Le retrait varie entre 0,1 mm/m à 1 mm/m selon le type de béton. Des armatures d’aciers spécifiques sont utilisés, non pas pour diminuer le retrait, mais pour répartir les fissures de retrait empêché en microfissures plus nombreuses mais invisibles.

Révision

Modification (ou actualisation) de données prenant en compte la variation de paramètres comme par exemple les hausses de prix de matériaux et/ou de main d’œuvre

Rez-de-jardin

Niveau d’un bâtiment de plain-pied avec un jardin

Rhéologie

Étude des caractéristiques de viscosité d’un matériau fluide et donc, pour le béton, de son ouvrabilité. Le terme provient du grec «rheo » (couler) et « logos » (étude). La rhéologie est l’étude de l’écoulement (plasticité, élasticité, viscosité et fluidité) des matières déformables. En architecture, la rhéologie permet notamment d’étudier la déformation des fondations. Domaines d’application à titre d’exemple : les glissements de terrain en géophysique, la déformation des fondations en géo-mécanique

Roches massives

Ces roches proviennent de gisements épais de roches dures. Il s’agit surtout de calcaires de formations géologiques anciennes ou de roches d’origine magmatique, que l’on nomme roches éruptives. Ces roches peuvent être récupérées pour faire des granulats. Les produits de l’extraction sont scalpés avant d’être concassés

Roches meubles

Les roches meubles sont des dépôts alluvionnaires présents dans les lits de rivière. Elles peuvent être récupérées pour faire des granulats

– S –

Sablage

Technique d’abrasion du parement d’une paroi durcie par projection à l’air comprimé d’un jet de sable. Selon la durée, la pression et la distance de cette opération, généralement pratiquée manuellement, l’érosion des granulats, donc l’homogénéité de la peau du béton, est plus ou moins importante. Le sablage peut être utilisé pour le nettoyage et l’entretien des ouvrages

Sable

Granulat constituant du béton, résultant de la désagrégation naturelle d’une roche minérale ou de son concassage mécanique, dont les grains sont de dimension inférieure à 6 mm (voir granulat)

Sable (béton de)

Béton dont les granulats sont uniquement constitués par le sable. Généralement utilisé localement dans les régions pauvres en gravillons

Sablon

Granulat constituant du béton qui, du point de vue dimensionnel, se situe entre les fillers et les sables

Scellement

Le scellement est une opération de maçonnerie qui consiste à fixer dans un mur, un plafond ou un dallage l’extrémité d’une pièce de bois ou de métal. Un scellement est réalisé, en général, par le creusement d’une cavité, puis par son regarnissage avec un mortier à prise rapide, du plâtre, du plomb ou du soufre.

Séchage (du béton)

Terme impropre, voir durcissement

Second œuvre

Ensemble des éléments ne participant pas à la structure porteuse d’un ouvrage. Dans un bâtiment, cela regroupe l’électricité, la plomberie, l’étanchéité…

Section

Forme, surface présentée par une poutre à l’endroit où elle est coupée par un plan transversal (perpendiculaire à son axe)

Ségrégation

Phénomène de séparation des constituants d’un béton frais, qui peut être provoqué par un malaxage insuffisant ou par une vibration excessive

Semelle

Dalle épaisse participant à la fondation

Serrage

Étape de la fabrication des bétons, qui consiste, essentiellement par vibration, à chasser l’air et à optimiser l’arrangement des grains du mélange pour en améliorer la compacité

Sous-traitant

Entrepreneur ou artisan réalisant un travail pour une autre entreprise

Spectre des armatures

Défaut d’aspect de la peau d’un béton, dû à la présence d’armatures trop proches de la surface, ou à leur mise en vibration

Stabilisation

Mise en œuvre de dispositifs permettant d’immobiliser un élément préfabriqué en phase provisoire (avant liaison définitive à l’ossature) et en phase définitive (par divers systèmes possibles de liaison à l’ossature)

Striction

Phénomène observé avant la rupture d’une structure, où lorsqu’une fois la valeur de la force limite admissible par le matériau est atteinte, la structure continue à se déformer de façon irréversible jusqu’à la rupture

Structure off shore

Structure située en mer dans une zone d’exploitation pétrolière.

Substratum

Couche de sol ayant de bonnes caractéristiques mécaniques, capable de reprendre les efforts sollicitant la structure et transmis par l’intermédiaire des fondations

Superplastifiant

Le superplastifiant est un adjuvant. Introduit dans des bétons, mortiers ou coulis peu avant la mise en oeuvre, il a pour fonction principale d’améliorer l’ouvrabilité du mélange sans ajout d’eau, ou de diminuer la quantité d’eau pour augmenter les résistances mécaniques sans modifier l’ouvrabilité du béton. Sa fonction secondaire est de modifier le temps de prise ou de durcissement. Les superplastifiants étaient auparavant appelés « fluidifiants »

Surface spécifique (surface blaine)

Somme de la surface développée des grains d’un mélange pulvérulent de masse unitaire donnée. Valeurs courantes pour le ciment : 3000 à 4000 cm2/g.

Suspentes

Eléments verticaux fonctionnant en traction (câbles par exemple). Ils permettent de relier, dans le cas d’un pont suspendu, le tablier aux câbles porteurs

Système d’information du projet

Echanges électroniques, par câble ou lignes téléphoniques, entre tous les acteurs du projets, architectes, bureaux d’études, bureaux de contrôle, entreprises, contribuant à assurer la qualité des travaux et la tenue des délais

– T –

Talochage

Surfaçage d’un enduit, d’un parement en béton, à l’aide d’une taloche (outil plat muni d’une poignée)

Talonnette

Élément de faible épaisseur en béton coulé en place, qui sert de butée aux pieds des banches

Taux de fréquence des accidents

Le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt est le nombre d’accidents entraînant un arrêt de travail par million d’heures travaillées

Technico-commercial

Le technico-commercial est un collaborateur du service commercial qui rencontre périodiquement les clients de l’entreprise, analyse leurs problèmes et leurs besoins en termes de produit, de prix, de services (conditionnement, logistique) et réalise les ventes

Teneur en eau efficace

Différence entre la quantité d’eau totale contenue dans le béton frais et la quantité d’eau absorbable par les granulats

Teneur en eau totale

L’eau d’apport plus l’eau contenue dans et à la surface des granulats plus l’eau des adjuvants et des additions utilisée sous la forme de suspension et toute eau résultant de l’ajout de glace ou de chauffage à la vapeur

Tenue au feu

Aptitude d’une structure à rester stable au cours d’un incendie

Terrassement

Ensemble des ouvrages destinés à modifier, provisoirement ou définitivement, les formes naturelles d’un terrain, en vue de la réalisation de travaux

Tétrapode

Bloc en béton préfabriqué, constitué de quatre parties de forme tronconique. Les tétrapodes sont utilisés pour la confection de quais ou de jetées.

Thixotropie

Propriété de certains colloïdes de se comporter comme un gel au repos ou comme un liquide quand on l’agite

Toron

Ensemble de fils d’acier à haute résistance torsadés en hélice. Un câble est constitué d’un toron (monotoron) ou de plusieurs torons

Torsion

Mode de travail d’une poutre soumise à des actions mécaniques qui tendent à vriller la poutre. La torsion provoque une rotation des sections de la poutre autour de l’axe de la poutre

Toupie (camion)

Camion équipé d’une cuve rotative inclinée dans laquelle le béton frais est maintenu en mouvement durant son transport vers le chantier.

Tracé en plan

Dessin d’un ouvrage dans son ensemble, vu de dessus

Traction

Mode de travail d’une poutre soumise à des forces (ou actions mécaniques) qui tendent à allonger la poutre suivant son axe

Travée

Portion de tablier comprise entre deux points d’appui, par exemple les piles

Treuil

Appareil servant à hisser de lourdes charges

Trou de serrage

Orifice, également appelé trou de banche, ménagé dans une paroi de béton banché, par lequel a été passé une tige d’entretoisement ; il est généralement bouché après coup au mortier

Trumeau

Partie de façade située entre deux fenêtres d’un même étage

Type de ciment

Selon la norme NF EN 197-1 (Composition, spécifications et critères de conformitédes ciments courants) on distingue, selon la nature des constituants, six types de ciment : – CEM I Ciment Portland ; – CEM II Ciment Portland composé ; – CEM III Ciments de haut fourneau ; – CEM IV Ciment pouzzolanique ; – CEM V Ciment pouzzolanique au laitier ; – CEM VI Ciment composé.

– U –

Ultrafines

Eléments très fins de dimensions de l’ordre de 0,01 à 1μm. Les ultrafines les plus utilisées actuellement sont les fumées de silice

Unité fonctionnelle

Performance quantifiée d’un système de produits destinée à être utilisée comme unité de référence dans une analyse du cycle de vie (selon l’ISO 14040)

– V –

Valorisation

Procédé qui permet de donner une seconde vie à un produit. On distingue la valorisation énergétique (ex : la combustion) et la valorisation matière (ex :recyclage)

Valorisation énergétique

Tout traitement dans lequel la valeur calorifique ou la chaleur sensible d’un matériau est convertie en chaleur ou électricité utile (NF EN 13193)

Vérin hydraulique

Appareil permettant d’exercer des efforts importants de poussée (ou de traction), et permettant la mise en place ou le réglage progressif de la position d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage

Vibration

Opération de serrage du béton frais après sa mise en place, afin d’en améliorer la compacité. La vibration peut être interne ou externe au béton

Vibreur externe

Elément fixé au coffrage utilisé en préfabrication lors de l’utilisation de coffrages compliqués, en complément de la vibration interne réalisée par un pervibrateur (aiguille vibrante) ou lorsque l’on ne peut pas utiliser ce dernier

Viscosité

Caractéristique d’un matériau fluide tendant à s’opposer à son écoulement par gravité. Plus la viscosité d’un béton est faible, plus son ouvrabilité est bonne

Voussoir

Elément constitutif du tablier

– W –

Wharf

Appontement perpendiculaire à la côte.

Articles Similaires

Qu’est-ce que les états limites en construction ?

8 Conseils pour aménager sa cuisine

Vocabulaire construction maison

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désabonner si vous le souhaitez. Lire la suite