Le métreur est apparu en Angleterre au début du XIXe siècle, bien que la société Henry Cooper and Sons of Reading ait été créée dès 1785. Avant la première utilisation enregistrée du terme « quantity surveyor » MÉTRÉ en 1859, les termes « measurer », « custom surveyor » ou « surveyor » étaient utilisés.
À cette époque, le métreur agissait pour le compte des maîtres artisans, mesurant les travaux après leur achèvement et soumettant fréquemment des comptes finaux partisans au propriétaire du bâtiment. En conséquence directe de ces activités, les maîtres d’ouvrage avaient de plus en plus l’habitude de faire exécuter les travaux sous contrat et de lancer des appels d’offres avant tout travail. Une procédure s’est donc développée selon laquelle les propriétaires de bâtiments faisaient appel à un architecte pour concevoir un bâtiment. Les dessins et les spécifications étaient distribués à des maîtres d’œuvre sélectionnés, qui soumettaient ensuite des offres pour le prix total plutôt qu’une collection de prix de maîtres d’œuvre.
Pour parvenir à une estimation précise du coût ou de l’offre, il n’y a qu’une seule façon de procéder : mesurer les quantités de tous les matériaux et de la main-d’œuvre nécessaires à l’achèvement des travaux, c’est-à-dire préparer des devis quantitatifs. Comme chaque constructeur devait préparer ses propres devis pour chaque projet, ils ont réalisé qu’il serait plus économique pour eux, en tant que groupe, d’employer un métreur pour mesurer les quantités pour tous. Ils partageraient ainsi le coût du métreur et obtiendraient un devis quantitatif identique, ce qui leur permettrait de soumissionner tous sur la même base.
Le maître d’ouvrage s’est ensuite rendu compte qu’il serait dans son intérêt personnel de désigner et de payer les honoraires du métreur. C’est ainsi que le métreur professionnel indépendant a acquis le statut de consultant.